Le mec qui me mettait aussi mal à l'aise que ma daronne
Anthony & Davy
17/09/15

Flashback

- DAVY !!! Viens ici sil te plaît !

Ce n'était pas une question. C'était un ordre. Je venais juste de rentrer à la maison, et la voix de ma mère résonnait d'en haut des escaliers. Je savais pertinemment où elle se trouvait. Elle avait pénétré dans mon entre, là où j'exposais tout mes biens les plus précieux, et les plus secrets. Avais-je vraiment envie de voir sur quel objet elle était tombée ? Non, bien sûr que non. Avais-je le choix ? Non, non plus... Malheureusement.

M'agrippant à la rampe de l'escalier, je sentais mon heure être venue. La faucheuse me faisait signe d'avancer vers mon funeste destin alors que j'entendais la voix de ma mère retentir non loin de moi, impatiente de me voir apparaître dans l'encadrement de la porte.

Je déglutissais, puis une à une, les marches furent montées dans un pas solennel. Comme si c'était la dernière fois que je gravissais ces marches. Et pour être honnête, ce fut presque le cas. Je n'étais plus qu'à quelques pas de ma chambre, et je sentais mon coeur qui sautait parfois quelques battements. L'attente était atroce, et la tension était palpable.

Je poussais lentement la porte de ma chambre et passa mon nez afin de regarder ce qu'il se passait dans la pièce maudite. Ma mère était assise sur mon lit, le dos droit, et le visage tellement fermé que j'eu peur qu'elle ne se soit transformée en statue.

J'entrai définitivement et m'avança un peu pour que ma mère me voit entièrement. Moi aussi je me tenais droit, comme si j'étais fier d'être présent devant elle, alors que je sentais mon pénis se recroqueviller de peur sur lui même. C'est alors qu'elle me jeta mes magasines pornographiques à la figure en me traitant de petit pervers putride.  

C'était pire que tout, je pensais pourtant les avoir caché dans un endroit sûr. Mais à l'évidence non. C'est alors qu'elle s'est approchée et qu'elle m'attrapa le poignet avec une force dont je ne doutais même pas l'existence. Et c'est alors que le drame se produisit. Le drame... c'était manifestement pire que ça !

Je vis alors les veines de ma mère durcirent et gonfler sur tout l'épiderme de son corps. Son visage, tellement gracieux de base, se tordit en une suite de spasmes incontrôlables, et ses yeux, se remplirent alors de petites veines rougeâtres durant l'espace de quelques secondes avant de redevenir normaux. Mais la suite, fut encore pire que cela.  Ma mère de sa main libre, vint attraper mon entre jambe d'une poigne de fer.

- Chéri donne de l'amour à maman, elle en a besoin.
- Oh putain !

J'avais beau tenté de la raisonner, ou de me débattre, je n'arrivais pas à faire en sorte que ma mère me lâche. C'est alors, que je fis la seule chose, qu'un fils digne de ce nom, pouvait faire à sa mère dans une telle situation. Je pris la fourchette qui se trouvait sur le plateau repas qu'elle avait déposé sur le bureau, et je plantais ses dents, dans le front de ma génitrice, qui en hurlant de douleur, me lâcha. Et c'est avec stupeur, qu'elle avait repris ses esprits, et qu'elle découvrit jusqu'à quel point, elle avait merdé. J'avais mon pantalon au niveau des genoux, et recroquevillé à présent sur le sol en dessous de mon bureau, je brandissais la fourchette vers elle, les yeux pleins de larmes et de peur. J'avais failli me faire violer par celle qui m'avait donné la vie.

Right Now

Stark lui même avait répondu à mon appel. J'avais aujourd'hui rendez-vous pour discuter en personne de ce qui m'avait poussé à dévoiler mon pouvoir, et il était désireux d'en apprendre plus sur moi. Je m'étais alors levé de mon lit, et pour la première fois depuis des mois, j'étais sorti de ma chambre.

J'étais à présent demandé dans le bureau de celui qui me paraissait comme étant l'Homme le plus puissant du monde. Juste une porte me séparait de lui. Je caressais le bois de celle-ci avec douceur. Cet entretient pouvait me conduire à un avenir meilleur, comme il pouvait me conduire à un funeste destin.

Je respirais un grand coup, puis frappa afin de m'annoncer. Et lorsque je poussais la porte, je le vis apparaître devant moi. Il était comme je me l'imaginais. Imposant...

- Monsieur Stark. Je suis Davy, vous aviez demandé à me voir au sujet de ma demande d'admission...

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Anthony & Davy
17/09/15

Alors que Stark retournait à son bureau, je vins m'asseoir en face de lui afin d'écouter ce qu'il avait à me dire, la bienvenue et tout le blabla. Cependant, je ne faisais déjà plus trop attention à ce qu'il me disait, la déco était surprenante, quoiqu'un peu démodée. Enfin bon...

Je fus troublé par le manque d'originalité de ce bureau. Je m'attendais à  un truc de fou avec des lumières qui clignotent, décevant. Stark retombait dans mon estime. Et puis, il récupéra mon attention. Stark venait de me dire que mon don était spécial, voire très spécial !

Je fronçais les sourcils, puis afficha ma moue ahurie, celle qui dit : Fous toi pas d'ma gueule ! Et puis je croisais les jambes, tout en plongeant mon regard dans celui de Stark, puis croisa les bras.

- Spécial vous dites ? J'ai failli me faire violer par ma propre mère ! Je dirais plutôt que c'est dramatique comme pouvoir, aucune utilité, c'est du vent, je me cracherais bien dessus si je n'avais pas un problème avec l'hygiène ! Je me maudit tout les matins en me levant !

On disait toujours que Stark était un génie, mais pour me dire que mon pouvoir était juste très spécial, je me demandais si c'était vrai. On m'avait toujours dit que les gens célèbres étaient souvent exagérément  fantasmés. Enfin bref. Je me redressai sur mes pieds et explora de plus près cette déco qui me paraissait trop horrible pour être vraie, puis me retourna pour regarder Stark.

Ok, il devait certainement se dire, mais quel est ce gamin de merde ? Ben ouais, j'étais mal élevé et je le savais pertinemment, mais que voulez-vous ? On ne change pas une équipe qui gagne, j'avais la gueule de l'emploi, j'avais l'air d'un connard, et mon esprit débordait de connardise. Même mes manières montraient au monde à quel point j'en avais rien à foutre de l'éthique.

Je fis alors un sourire à ce soi disant Stark,car maintenant, j'imaginais qu'il puisse ne pas être celui qu'il était, mais un robot de sa propre confection afin de ne pas avoir à me parler en personne.

- Bon qu'est-ce que je fous là en fait ?

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Anthony & Davy
17/09/15

Stark avait remarqué que je scrutais sa décoration avec attention, et m'annonça qu'il ne l'avait pas choisi. Je laissais échapper un sourire. Au moins, ça signifiait qu'il avait un minimum de goût, ce qui me rassura. Il remontait dans mon estime.

Et puis, lorsqu'il répondit à ma question, je ne pus m'empêcher de rire. Cela ne faisait aucun doute, j'avais entendu dire que notre cher directeur était un bourreau des coeurs avec les femmes, aussi il m'était impossible de penser qu'il veuille mes fesses, et encore moins commettre un acte de pédophilie.

Il me parla ensuite de mon autre pouvoir, et voulait voir de quoi il s'agissait, afin de voir si j'avais vraiment les capacités " exceptionnelles " que je prétendais avoir. Je ne doutais pas du fait qu'il avait du voir passer des faux candidats, une école comme ça, ça faisait des envieux. Être parmi des futurs héros devaient être le fantasme de beaucoup de jeunes.

Je me rapprochais de Stark avec prudence, puis observa mes mains, cachées sous des petits gants de laine noire. Mon regard se posa ensuite sur le barbu, et je laissais échapper un soupir.

- Mon pouvoir ne marche qu'avec des gens possédant des facultés hors du commun. Non pas que vous soyez quelqu'un d'ordinaire, mais je ne crois pas avoir entendu dire que vous possédiez un quelconque pouvoir...

De plus, je ne voulais pas le toucher. Je ne faisais pas le poids face à lui. Et je n'avais pas de fourchette sous la main, et même si je trouvais quelque chose pour lui frapper dessus afin qu'il ne lâche son emprise sur moi, je doute qu'il apprécierait l'expérience...

- Et puis, lorsqu'on me touche, il est impossible de résister à l'attraction... C'est pas que je me méfie de vous, mais j'ai pas vraiment envie de me faire violer par Iron Man...

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Anthony & Davy
17/09/15

Lorsqu'il m'annonça qu'il me croyait à propos de mon pouvoir, vis à vis de mon expérience avec ma mère, je ne pus m'empêcher de me mordiller la lèvre. Évidemment que c'était traumatisant, qu'est-ce qu'il croyait lui ?! Ca se voyait qu'il n'avait pas eu l'occasion de baiser sa mère !

- Un peu oui que c'est traumatisant ! Je suis plus ressorti de ma chambre après ça, et avec ma mère, on ne se parle plus, mes parents sont en instance de divorce, alors on peut dire qu'à cause de moi, j'ai la vie qui part en couille, et j'embarque mes parents dans ma connerie d'existence à la con.

Je ne pus m'empêcher de rire lorsqu'il me demanda si je savais comment arrêter l'attraction. Je ne pouvais décemment pas lui dire que c'était impossible, même avec toute la volonté du monde. Je ne pourrais jamais contrôler ce pouvoir. J'étais comme cette mutante dont j'avais entendu parler, Malicia, sauf qu'elle, elle était capable de bien plus de chose que moi. Elle pouvait faire mourir quelqu'un en le touchant, moi, je pouvais juste obligé quelqu'un à me violer, et autant vous dire que je n'aimais pas cela.

Je regardais de nouveau mes mains, et pensa que je n'échapperais pas à la vérification de mon pouvoir. Je soupirais, puis tira sur mon gant lentement. Ma peau était enfin à l'air libre. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ôter cela de mes doigts.

Je regardais à présent Stark, et lui présenta ma main en la levant légèrement la paume dressée vers lui. Je respirais longuement, restant silencieux. Puis alors que j'avançais lentement la main, je me rétractais.

- Je sais... mais c'est tout aussi violent que mon pouvoir en lui même ! Alors, à vos risques et périls, et m'en voulez pas s'il y a des dégâts !

Cette fois, j'étais sérieux. Je voulais entrer dans cette Académie, et je ne voulais pas que Stark me recale uniquement parce que je lui avais fait mange un quelconque objet dans la tronche.

Mon avenir dépendait de tout ce qu'il se passait dans cette pièce, aussi, je ne voulais briser aucune de mes chances.

Le barbu semblait aussi concentré que moi. Et ce, depuis le début. Il était déterminé à savoir, et je pensais bien ne pas vraiment avoir le choix. Toutefois, malgré le fait que je sache pertinemment ce qu'il allait répondre, je préférais en être certain, afin de ne pas le froisser.

Je laissais échapper un long soupire, puis avança de nouveau ma main. S'il était d'accord pour toutes les issues possibles et imaginables, alors il ferait le premier pas, moi vivant, jamais je ne toucherais quelqu'un de mon plein gré.

- N'oubliez pas que vous serez amplement conscient de ce que vous faites. Vos fantasmes seront révélés, vous ne pourrez pas vous empêcher de me dire ce que vous voulez faire au niveau sexuel, je ne tiendrais pas rigueur de ce que vous direz, et ne prenez pas en compte ce que je ferais pour vous arrêter.

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Anthony & Davy
17/09/15

Je ne sais pas si j'étais fou ou simplement con, mais lorsqu'il me toucha et qu'il m'annonça qu'il ne voulait pas me faire de mal, et qu'il voulait que je m'approche plus près, je ne pus m'empêcher d'être déçu.

J'avais imaginé qu'un homme de la trempe de Stark aurait été beaucoup plus agressif dans sa manière de vouloir aborder la sexualité. Là, on aurait dit un chaton doté d'un pénis.

Je fronçais les sourcils, comment le grand Anthony Stark pouvait-être aussi doux alors qu'il avait la réputation d'être un bout en train de première ! Tout ceci me dépassais. Je m'attendais à : viens ici que je te démonte le cul fiston ! Mouais, en fait non, de un, c'était horrible, et de deux, c'était limite un propos incestueux, et ça, j'avais déjà donné.

C'est alors que je plongeai mon regard dans le sien, et ce que j'y vis ne me plu pas réellement. Il me regardait sans une seule fois cligner des yeux, comme un animal sauvage scrutant sa proie avant d'attaquer. Je ravalais un soupir. Je me sentais très mal, intérieurement, je priais pour que quelqu'un n'entre, malheureusement, je savais que c'était un fantasme, et que si je ne faisais rien, j'allais mal finir, et Stark m'en voudrait toute sa vie.

- Heu... Je serais plus à l'aise si je restai loin en fait.

Je sentais qu'il tentait de résister à mon attraction, il avait serré les poings et du coup, avait renforcé son étreinte sur le doigt qu'il avait touché pour déclencher mon pouvoir. Je me mordis la lèvre tellement la douleur était vive.

De ma main libre, je tentais de lui écarter les doigts sans grand succès. Ce n'était pas avec mes petites brindilles que j'allais réussir mon coup.

- Mouais...

Mon regard se tourna vers la décoration du bureau. C'était tellement vide que j'avais l'impression de voir le néant traverser la pièce. Bref, le bureau était désormais loin de moi, et il fallait que je l'atteigne sans encombre.

- Dites... On serait pas mieux sur le bureau ?

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Anthony & Davy
17/09/15

Manifestement, ça allait trop loin. Je me retrouvais torse nu, collé contre le bureau, et lui collé à mon cul. C'était très gênant, voire même atroce en réalité. Je me hissais sur le bureau en vitesse puis m'assis sur le bureau face à Stark.

- Je préfèrerais qu'on s'embrasse avant.

Il fallait que je gagne du temps pour ne pas me faire retourner comme une merde et me faire culbuter comme un malpropre. Stark était beaucoup plus violent désormais, et puis, ça ne me disait rien qui vaille. Intérieurement, je me mis à penser que ses collègues étaient de vrais connard de m'avoir laissé seul avec ce dégénéré de la culbute.

Et puis je repris mes esprits, pourquoi je pensais à ça plutôt qu'à un moyen de m'en sortir. Stark semblait cependant vraiment résister, quelque part dans son regard, je sentais sa présence, et j'avais mal rien que d'y penser. C'était autant difficile pour lui que pour moi, et j'étais désolé de lui infliger une telle chose.

Alors que je continuais de lui baratiner des saloperies d'excuses que les gonzesses sortaient pour ne pas passer à la casserole, je tâtais le bureau d'une main, et me tenais le plus éloigné de la bouche de Stark possible.

Un petit regard sur le côté, et je vis une vieille lampe de bureau à Grand-mère qui semblait bien lourde et qui était surtout très moche. J'en saisi le socle, et de toutes mes forces j'envoyais un coup de lampe de bureau dans la tête de Stark afin qu'il soit suffisamment déstabiliser pour que je puisse me dépatouiller de son emprise.

Je lui assénais un coup de pied dans les couilles avant de glisser derrière le bureau et me cacher derrière celui-ci jusqu'à ce que Stark reprenne ses esprits et que je puisse me revêtir.

- Monsieur Stark... Vous allez bien ?  

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Anthony & Davy
17/09/15

Alors qu'il tentait de répliquer une petite blague histoire de détendre l'atmosphère, je ne pus m'empêcher de me dire que c'était bizarre pour un mec aussi puissant de ne pas vouloir de gosses... Avait-il peur qu'ils deviennent aussi tordus que les gosses qui foulaient les couloirs de son Académie ? Je me redressais, et alors que j'avançais doucement en remettant soigneusement mon gant, je me plantais devant lui, et plongea mon regard sombre dans le sien.

- Encore toutes mes excuses, je voulais juste m'assurer de pouvoir avoir assez de temps pour ma fuite.

Je n'allais pas dire qu'une part de moi avait voulu réellement lui broyer les couilles, uniquement pour me prouver à moi-même que j'étais capable de taper Iron Man.

Mon regard se plongea alors dans la contemplation de la pièce, puis il s'arrêta longuement sur la lampe de bureau qui avait été détruite au contact du visage du Directeur. Instantanément, je regardais si l'homme avait subi quelques blessures, mais non, il était intact, ce qui me rassura.

Stark s'excusa ensuite pour ce qu'il venait de se passer. Je me disais qu'il faisait bien, je lui avais pourtant dit que c'était risqué, la curiosité était un vilain défaut, et il venait de s'en rendre compte... Du moins... je l'espérais. Cependant, allez dire à votre directeur qu'il avait raison de s'excuser ? Bref, j'aimais bien cet homme.

- C'est rien, c'est ma faute. J'ai trop d'emprise..

Tout en rejoignant son bureau, il m'invita à m'asseoir sur le fauteuil dans lequel, j'avais posé mon cul auparavant. Je m'y installais avec peu de grâce, puis l'observa de nouveau avec insistance.

Le directeur peu conventionnel m'annonça qu'il voulait s'occuper personnellement de trouver une solution à mon problème. Je me raclai la gorge, tout en fronçant les sourcils.

- Sans vous vexer, je ne pense pas que ce soit possible... A moins que vous me trouviez une combinaison intégrale transparente... je vois pas comment ce serait possible... De plus, j'ai à peine dix huit ans, et je viens de découvrir mon don... Alors, imaginez le jour où il se développera... Ce qui me fait peur c'est surtout ça. Le devenir.