J'étais parti tôt ce matin pour aller décompresser, j'avais eu besoin d'un bon bol d'air frais à cause de tout les événements récents. J'étais stressé, pour beaucoup de raisons différentes. J'avais récemment perdu le contrôle mes pouvoirs - encore une fois. Rien de bien grave, j'étais seul alors personne n'avait été blessé. Heureusement pour moi, sinon j'aurais eu pas mal de compte à rendre. Mais malgré ça, j'avais fait quelques progrès, grâce à une mutante que j'avais rencontré quelques semaines auparavant. Plus précisément, c'était elle qui était venue à ma rencontre. La seule personne qui, a ma connaissance, était comme moi. J'avais le malheur d'aimer un homme qui finirait pas vieillir, sans que je ne puisse rien faire pour aller contre. Tel était mon fardeau, l'immortalité,

C'était dans une forêt bordant New York que je m'étais rendu. Je courais depuis pas mal d'heures, écouteurs sur les oreilles, la musique à fond. J'esquivais les arbres qui se dressaient majestueusement devant moi. Au loin, je pouvais observer les animaux, fuyants ma présence. Perdu dans mes pensées, j'avais besoin de me défouler, d'évacuer l'énergie qui se trouvait en moi. J'avais l'habitude d'aller faire du sport à l'extérieur ou dans la salle de gym de l'académie pour m'entretenir.

Saisissant mon téléphone avec ma main droite, plongeant mon regard dans l'écran, mes yeux bleus longeaient les écritures inscrites, des messages, tout un tas d'informations. Une douleur monta dans tout mon être alors que j'étais brutalement stoppé et qu'un long cris s'échappait de ma bouche. Sans faire exprès, j'avais envoyé mon téléphone plus loin. Du sang coulait de ma cheville alors qu'en baissant mon regard vers le sol, je pus remarquer que je m'étais pris dans un piège. Un piège ! Il fallait être dérangé pour venir chasser de pauvres animaux dans ces forêts, là où de nomhreux promeneurs venaient se balader.

Je m'asseyais lourdement au sol, ayant d'ôter le piège avec mes deux mains. Je n'étais peut-être pas faible, mais je n'avais pas une force monstrueuse non plus et ces pièges étaient faits pour ne pas s'ôter aisément. J'essayais d'au mois écarter les piques de ma cheville, pour faire partir la douleur qui me prenait dans toute ma jambe. Les minutes s'écoulèrent, sûrement même une heure, avant que je ne vois une l'ombre s'approcher de l'endroit où je me trouvais, venant dans ma direction. La personne m'avait sûrement vu.

Vous pouvez m'aider ? demandai-je d'une voix forte, pour que la personne m'entende, presque en hurlant.