+ Story of my life
Bonjour je suis Wayland et j’ai 24 ans, ceci n’est pas une réunion d’alcoolique anonyme mais mon histoire.
Bon! je vais faire court, prenez deux ados bourrés d'hormones, une fête alcoolisé, une capote troué, et boum! voila comment j'ai été conçu(vous sentez la vie de merde que je vais me taper la?).
Je suis né à Cuba, mais j’ai vite été nationalisé Américain, ma famille a passé la frontière pour nous offrir à mon frère et moi “la chance du rêve américain”, mais tout ne s’est pas passé comme prévu, nos parents se sont vite retrouvé à court d’argent, ils ont monté des petites arnaques sans succès, des larcins sans grande importance, finalement pour oublier ses problèmes mon père s’est réfugié dans l’alcool.
Il était violent et très brutal quand il avait bu, le moindre bruit le mettait en rogne, ma mère nous enfermait dans les armoires pour nous protéger quand il commençait a balancer les objets dans la maison, elle nous disait "on joue a on jeu, le jeu c'est que papa ne vous trouve pas, si vous gagnez on ira au parc après", nous savions très bien que ce n'était pas un jeu, et les larmes de notre mère le confirmait bien, mai a chaque fois, chaque jours nous étions tétanisés.
Notre mère en revanche’est tuée à la tache pour nous élevé...elle s’est vraiment tué a la tâche, morte très jeunes, nous étions livrés à nous-mêmes, les agents des services sociaux sont venus nous chercher, ils nous ont arrachés à notre père et nous ont séparés l’un de l’autre.
Ils nous ont posé pas mal de question sur nous et notre vie en général, je me souvient d'une chose en particulier, lors de la visite médicale je suis passé devant un médecin, celui-ci a alors regardé mon dossier médical, il a littéralement blêmit sur le nombre d'os cassés au cours de ma si petite vie. Je suis devenu immédiatement l'enfant a protégé.
Je suis tombé dans une famille plutôt aimante, elle avait une ferme, des animaux, tout pour vivre en harmonie avec la nature, un endroit paisible. La seule chose qui n’était pas paisible c’était moi, toutes les nuits je revoyais le moment ou on m’a enlevé mon frère et mon père, les moments où il était tellement ivre qui frappait tout ce qu’il bougeait, mais c’était mon père, j’étais enfant à l’époque, alors forcément il me manquait.
Franck, l’homme qui m’avait recueilli était un ancien champion de boxe anglaise, il m’a fait frapper le sac de frappe, encore et encore, jusqu’à ce que je ne me réveille plus en sursaut la nuit, un nouveau problème se posait maintenant, je frappais tout le temps, pour tout et n importe quoi, j’ai cassé le nez d’un camarade car il ne m’avait pas fait la passe en sport!Il m’a alors inscrit dans un cours de boxe anglaise, au début c’était difficile, seuls les poings, les pieds ne devaient pas bouger, puis j’ai appris les déplacements, là les choses sont devenues plus amusantes, les compétitions sont arrivées, j’avais l’impression de vivre pleinement quand j’étais sur le ring, j’ai remporté pas mal de médailles, j’avais envie de faire plus, de monter plus haut, alors je me suis entrainé plus dur, arrivé avant les autres, partir après, ne jamais rien lâcher.
C’est naturellement que j’ai pratiqué en parallèle la boxe thaïlandaise, plus violente, plus barbare, mais je n’avais pas peur de cela, le début a été plus que dur, vu que je ne donnais que des coups de poing, inutile de dire qu’un poing face à un pied né fait pas le poids, je me suis adapté comme toujours, Franck lui était toujours là, il m’a toujours soutenu quoi qu’il arrive, dans mes victoires comme mes défaites, il était devenue comme un père pour moi, nous avions des discussions sur tout, que ce soit les filles, les sports, les études; l’avenir qui se dessinait devant moi, c’était un homme bon.
Il m’a inscrit dans les universités les mieux cotées pour ce que je voulais faire, j’avais une chambre universitaire ainsi qu’une fraternité, mais je restais toujours sobre, au cas où il se passe quelque chose, ne me demandais pas quoi, même moi je ne le savais pas.
Cette période a duré un an, après coup j’ai reçu la visite d’un avocat, Franck était décédé d’un cancer foudroyant, lui qui était un battant, un homme comme on en voit plus, un père formidable, lui aussi est parti, rattrapé par la mort... Il l’avait déjà ce cancer quand je suis parti mais n’a pas voulu me le dire par peur que je reste, il avait vendu la ferme, les bêtes et tous ses engins, tout l’argent me revenait, mais sincèrement que faire d’autant d’argent quand on a plus personne? La fraternité a trouvé pour moi, j’ai bu, j’ai énormément bu, bue à me retrouver dans la piscine du doyen avec sa fille alors qu’il dormait dans sa chambre, saoul a erré dans le métro à trois heures du matin en caleçon, déchiré au point de se faire percer les tétons, de se retrouver dans un lit inconnu avec une ou plusieurs inconnues, tous les soirs je buvais à l’excès, jusqu’au jour ou un homme en fauteuil roulant est arrivé, il m’a dit que j’étais un mutant, j’ai ri, je lui ai dit qu’il n’y a pas que ses jambes qui étaient endommagés, lui et restés très calmes, il a simplement répété ce que je pensais, il l’a fait pendant cinq longues minutes, c’était extraordinaire (surtout un lendemain de cuite).
Je devais avoir un pouvoir à la base, mais il ne s’était pas manifesté, il m'a quand même amenait dans son institut, nous avons parlé durant de longues heures sur mon état actuel, il m’a aidé à me reconstruire et j’ai enfin développé mon don, la copie de pouvoir et la compréhension intuitive de ceux-là, la première fois c’était une catastrophe, j’ai copié sans faire exprès le pouvoir de créer le feu, pouf, une pièce en moins dans le manoir, le professeur n’était pas content, même s'il ne blâme jamais les élève pour leurs pouvoirs je pouvais sentir que la perte d’une pièce le mettait un peu en rogne.
J’ai repris le sport en club à mes 18 ans, lorsque je pouvais sortir sans demander tout le temps, quoi qu’il en soit je me suis vite adapté ici, c’est comme une école normale, mais avec des êtres extraordinaires, les fêtes étaient donc plus folles les unes que les autres, nous en avons fait des choses dans cet institut, donc quand annonce a été faite de l’ouverture d’une académie encore plus grande j’étais à cent pour cent d'accord!