J'ouvris à peine les yeux que je regardais à droite et à gauche. Je venais de revers à quelque chose d'étrange, mais à peine éveiller que je ne me rappelais plus de quoi que ce soit. Je m'étirais laissant passer un petit son délicat du matin et je laissais mon dos entièrement reposer sur mon lit avant de prendre mon téléphone sur le bureau d'accoter. C’est à peine ouvert que je constatais l'heure à laquelle il était. "Merde!" Dis-je subitement avant de reposer le téléphone sur le lit et sauter à l'extérieur de mon lit. Je me mis a me promener rapidement dans ma chambre à peine vêtue dune culotte basilienne et un t-shirt sans manche noir avec un contour blanc de tatouage de loup. J'attrapais ma première paire de jeans skinny bleu foncé que je trouvais et l’enfilais aussitôt pour ensuite jeter le haut sur mon lit. J'enfilais un soutient gorge blanche et attrapa un petit chemisier blanc et l’enfila en moins de deux. Attrapant des bas, je me penchais et relevais mon genou afin de l’enfiler plus rapidement, mais je perdis presque pied avec mon mal de crâne. Ma jambe me quitta et revint au sol pour me redonner équilibre.
"Wow... ok encore de l’alcool dans le sang! Génial je suis bourrer pour aller en classe!"
Bien sûr que non! J’avais simplement la fin des effets et un mal de crâne intense. Je vous jure, l’université ces épuisants! M'asseyant sur mon lit c’est à ce moment que mon téléphone fit entendre une alarme. Je l’attrapais et lut le message que je me suis laissé. 'Congé aujourd’hui! Recouche-toi!' Ha et ben merde! C'était pour ça que j’avais un peu fêté hier soir d’ailleurs.... ça expliquait tout! Je soupirais décourager de moi même et je me laissais tombe sur le coter dans mon lit et retrouver le sommeil aussitôt.
Je me réveillais vers 13 heures avec le ventre qui criait famine. Non, mais voyons ! Je veux dormir et tu me réveilles comme ça toi?! Tu vas attendre mon cher.... haaa finalement avec un mal de cœur en surplus, je crois que finalement je vais me réveiller! Je passais ma main à mes yeux et finis par les ouvrir. Bon, je me sentais plus 'en forme' que tout à l’heure! Je me redressais pour faire un plan large de la chambre pour ensuite glisser ma main à mon ventre. Hooo oui j’avais vraiment faim c'était atroces! Je glissais ma main dans mes cheveux, je les rafraîchis un peu afin de leur donner une belle apparence, quoi qu’il n’eût pas vraiment changé à comparer d’hier soir ces surprenants! Les boucles était encore dans le bas et leur apparence un peu fofolle me donnait un air trop sexy. Oui! Finalement j’accepte! Me redonnant une touche de beauté je finis par sortir de la chambre avec mon petit sac et mes talons noirs couvrant mes pieds en totalité.
J’entrais dans la cafétéria et une cacophonie vint aussitôt à mes oreilles. Je pinçais les lèvres sous le son désagréable du surplus de gens et je dois admettre qu’en voir sortir pour retourner à leur coup me convenait parfaitement. Je sortis mon téléphone portable que je regardais sans attendre et je glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille droite en signe de léger signe de nervosité. Les ''humains'' ont souvent une fâcheuse tendance à nous rabaisser, surtout dans ce genre d’académie. En passant près d’un groupe de quatre garçons, ceux-ci s’arrêtaient de parler. Un d’entre eux finit que je les dépasse pour exprimer à ces potes.
'' Tu as vu la mutos!''
Je serrais des dents, m’arrêtait dans mon allé et je levais les yeux vers le sois disant désigné. Ils me regardaient tous et celui qui fut le responsable étira ces lèvres en sourire. Ho non... pourquoi j’avais fait ça! Son regard me laissait clairement présager le pire! Je lui lançais un regard noir avec une expression qui lui laissait vraiment comprendre d’être sous ces gardes et je me remis à marcher. Ramenant mon regard sur mon téléphone, un garçon me bloquait la route et je levais les yeux. Il me dit d’un ton légèrement ironique.
'' Bonjour beauté! Tu sais que ce n’est pas très prudent d’être seule en étant mutante!''
Je vins pour ranger mon portable dans la poche dernière de mon jean et la petite bande nous rejoint. Je sentis mon téléphone se retiré de contre ma fesse et je me retournais pour voir le salaud qui m’avait dit une insulte il n’a pas très longtemps.
'' C’est quoi ton problème de prendre mes affaires?!''
Il me sourit et se mit à regarder mon téléphone.
'' Tes affaires? Pourtant vous vous êtes installé ici quand c’est à nous!... Je l’aime bien, je vais le garder!''
Je sentais la colère montée en moi comme un volcan en ébullitions, mais pourtant je savais que je ne devais pas provoquer quoi que se soit surtout avec des gens n’ayant aucune possibilité de se défendre. Je sentais mes joues me chauffer et cette envie terrible de l’étouffé de mes propres mains. C’est à ce moment qu’un léger bruit de plomberie se laissait entendre. Une sorte de grincement terrible dans la canalisation et les garçons se tournait tout vers le mur.
''Tu as une dernière chance... Redonne-le-moi immédiatement!''
Les garçons ramenaient leur regard vers moi et malgré mon avertissement... je sentis une main attraper mon avant-bras.
'' La Mutos tu vas arrêter ça tout de suite!''
Je me tournais vers celui qui venait tout juste de me barrer la route et dégageait mon avant-bras et je me mis à le poussé! Il recula vers l’arrière, risquant presque de se prendre une poubelle. J’arrachai mon téléphone des mains de l’autre et vint pour partir pour sentir une seconde main me prendre l’avant-bras. Non, mais là! Ça va faire quand même!
'' Ne me touche pas!''
Un sourire se plaqua contre ces lèvres et avec son air d’arrogance et pour ne pas faire alerter les adultes autour, il amenait mon avant-bras contre son épaule et glissa une main au creux de mon dos si rapidement que je ne le vis même pas venir. Il se présentait à deux doigts de mon visage et me dit.
'' Pourquoi? Tu préfères quand ces un mutos qui te touche?''
Il est suicidaire ma parole! Mais il savait que si je faisais quoi que se soit je me retrouverai dans le bureau de mon cher oncle. Si je blesse un élève normal, je pourrais être totalement sanctionné. Je serai le point, amenait mes mains a son torse et le repoussait, mais il me retint et me plaquait contre le mur alors que ces amis semblaient parler normalement afin de faire profile bas. Je le repoussais et il continuait à croire qu’il attendait que je fasse quelque chose... Non en fait, il n’attendait que ça et c’était clair. Je laissais entendre un '' lâche moi'', mais son insistance était à peine croyable et jeu un sentiment de peur qui se mélangeait avec ma colère. Je levais la main afin de le repousser, mais mon pouvoir fit simplement repousser le garçon par l’eau qui coulait dans ces veines. Il me regardait totalement perdu et je m’écartais en gardant mes mains tremblantes en signe de défensive.
Sujet: Re: Imprudence... || Liam Lun 18 Jan - 16:37
imprudence
I'm just a sample of a soul made to look just like a human being ; Norm life baby
Je me réveillais en baillant longuement et en étirant mes bras tel un chat. Je sentis mes articulations craquer, mon bras gauche étonnement endolori. Un rapide regard sur le côté - une jolie brune endormie dans mon lit - et je compris d'où venaient les fourmillements. Mon bras avait servi d'oreiller à ma conquête de la veille. Elle émit un faible gémissement, émergeant à son tour du sommeil. Aïe, aïe, aïe ! Je me tournais vers ma table de chevet en catastrophe, manquant de renverser la bouteille de vodka à moitié vide qui s'y trouvait. Je ne pris même pas la peine de la ranger, je me contentai de retourner mon réveil. Un post-it était collé en dessous avec un seul mot griffonné à la hâte: Emily. Aaaaaah. Oui c'est vrai ! Serein, je me réinstallais dans le lit. J'avais fait la grasse matinée, j'étais en charmante compagnie et j'avais la réponse à la question piège qui arriverait tôt ou tard. Ma vie était parfaite. Elle marmonna une plainte inaudible - à croire que toutes les filles sont grincheuses le matin, c'est fou ! - et revint se coller contre moi. Je la laissais se réveiller paisiblement, en bon épicurien je savais profiter des petits plaisirs de la vie ; je n'étais aucunement pressé. Je vous passe les détails sur les autres petits plaisirs du matin qui s'ensuivirent. J'étais même plutôt fier de moi lorsqu'au moment fatidique, alors qu'elle susurrait mon prénom au creux de mon oreille, je fus capable de glisser un victorieux "Emily", juste avant... Non vous savez quoi oubliez ça. Laissez tomber. Bref, elle quittait la chambre le sourire aux lèvres et je m'installais à nouveau sur mon matelas, le dos contre la tête de lit et les jambes allongées, toujours nu depuis... Non, non, on a dit qu'on laissait tomber. Ma porte s'ouvrit brutalement et mon idiot de meilleur ami s'engouffra à l'intérieur, dans la même tenue que moi, ses fringues dans les bras. Je ne pris même pas la peine de lui demander d'où il sortait comme ça.
- J'ai cru qu'elle ne partirait jamais. - T'es au courant qu'il y a d'autres salles de bain ?
Petit privilège de président: notre salle de bain possédait une douche ET une baignoire. Et devinez qui avait décrété qu'il ne prendrait plus que des bains depuis le jour de ma nomination ? D'accord, j'étais injuste avec lui, Dae et Isis ne se privaient pas non plus pour squatter la baignoire ou la douche dès qu'une des autres de la maison était occupée. Ou dès qu'elles en avaient envie. Elles avaient toutes les deux leur serviette attitrée sur le radiateur. Notre chambre était un moulin.
- Fais couler l'eau. Je vais prendre un bain, lui criai-je. - Trop tard. C'est occupé. - Merde Mickey. Un bain sérieux ? J'espère que tu te fous de moi parce que je compte bien squatter la baignoire. C'est une bonne journée qui commence et je veux un bain.
Après cinq minutes de détente, je soupirai d'allégresse, sautai du lit, piochai mes vêtements du jour dans ma penderie et me dirigeai d'un pas léger vers la salle de bain. Quoi qu'il arrive, j'aurais mon bain, c'est moi qui vous le dit.
- ... - Ça va. C'est pas si terrible. - ... - OK, c'est un peu étroit. Mais je t'avais prévenu. - ... - Fais pas comme si ça te dérangeait, tout le monde sait que tu kiffes être à poil dans une baignoire avec moi. Moi en tout cas j'adore.
Nous nous échangeâmes un regard complice qui annonçait une connerie. Nous avions l'air de deux glands, les jambes repliées, trop grands pour rentrer à deux dans la baignoire. Nous avions bien essayé toutes les techniques imaginables, jambes dessus-dessous, jambes entrecroisées et... Oh non, oubliez ça aussi... Mais rien à faire, cette baignoire était trop petite. Nous entendîmes alors la porte de notre chambre s'ouvrir et des bruits de pas résonner sur le plancher. Nous nous figeâmes et nous observâmes Daenarylis entrer dans la salle de bain en chantonnant, nous regarder avec deux grands yeux ronds mal réveillés, lâcher un "okkkkkk, je repasserai" et disparaitre sans un mot. Mickey prit alors le jet d'eau et m'aspergea la figure. En réponse je vidai le contenu du shampoing dans le creux de ma main que j'écrasai sur sa figure et c'était parti... Cinq ans d'âge mental mais qu'est-ce qu'on en était fier ! En quittant la salle de bain, nous croisâmes Dae qui revenait à son tour dans ma chambre pour squatter ma baignoire (qu'est-ce que je vous disais, un moulin). Elle fronça les sourcils un instant en nous apercevant sortir de là-dedans avec nos grands sourires, plus pour la forme qu'autre chose, elle était habituée à nos conneries. Mickey et moi lâchâmes un "tu ne veux pas savoir" en même temps et je songeais aussitôt *tu ne veux vraiment pas savoir* en prévision du petit tour qu'elle ferait dans mes pensées pour satisfaire sa curiosité.
Nous nous séparâmes avec mon meilleur ami. Il avait rendez-vous avec une new-yorkaise ce midi et je l'abandonnais en lui faisant promettre de tout me raconter "avec tous les détails !" On n'était plus à ça près. Quant à moi je pris la direction de la cafétéria. J'y trouverai bien quelqu'un à rejoindre. Il était un peu moins de treize heures avec nos conneries. Je songeai que Mickey devait très certainement être en retard à son rendez-vous mais il trouverait bien un moyen de se faire pardonner... Après tout, il pouvait recommencer vingt fois jusqu'à trouver la réplique qui fait mouche. Petit mutant chanceux. Je ne vis personne dans la maison des Kappa pour m'accompagner au resto universitaire et je compris pourquoi en y arrivant. Tout le monde y était déjà.
Je pris mon repas et je m'installais à la première place libre que je trouvais. Je connaissais pas mal de monde dans cette académie qui avait ouvert ses portes il y a quelques mois. J'avais la tchatche facile (à défaut d'avoir le gène X, j'avais des gènes italiennes, c'est pas si mal) et j'allais naturellement à la rencontre de quasi toutes les personnes que je croisais. Des fois le feeling passait, des fois non. Je ne m'en faisais pas. Je n'étais pas du genre prise de tête, vraiment pas. Je laissais les casse-pieds de côté, je les ignorais et je profitais de ceux avec qui je m'entendais bien. Je trouvais toujours quelqu'un avec qui parler. J'étais même capable de parler aux murs s'il le fallait. Et sans être bourré.
Après quelques minutes de discussion avec mes compagnons de table à débattre sur le vainqueur d'un hypothétique combat entre Iron Man et Magneto (j'avais mis Tony vainqueur, il est beaucoup trop intelligent et badass pour perdre), j'entendis un bruit sourd de canalisation. C'était le genre de signal que je repérai immédiatement. Parce qu'il pouvait s'agir du pouvoir d'Isis, ma petite sœur depuis toujours. Parce que si c'était vraiment elle, ça signifiait qu'elle était en mauvaise posture, peut être en danger. Je fis un tour d'horizon de la salle et je finis par l'apercevoir, entourée de ces quatre mecs qui l'isolaient du reste des étudiants.
Je me levai d'un bond en grinçant des dents. Je ne supportai pas l'idée que quelqu'un lui fasse du mal. Peu de choses m'atteignaient mais s'en prendre à mes amis en faisait parti. Surtout lorsqu'il s'agissait de l'une de mes deux meilleures amies.
Je traversais la salle au pas de course et j'accélérais encore en entendant les provocations pitoyables de ces crétins, mais déjà Isis repoussait celui qui l'enquiquinait. Je fis la moue. Lorsqu'elle était en colère, ma sœur peinait à contrôler ses pouvoirs. Et lorsqu'elle les utilisait de la sorte, ça finissait rarement bien. Je la connaissais par cœur, je savais qu'elle allait culpabiliser pour ça. Et je rageais intérieurement qu'elle culpabilise pour des abrutis dans leur genre. J'attrapais celui qui me faisait face et qui essayait de cacher la scène au reste de la salle par le col et je l'écartais de mon chemin. J'arrivais trop tard, le garçon qu'elle avait repoussé revenait à la charge, rageur d'avoir été la victime du pouvoir de mon amie mutante. Je craignais qu'il lui fasse du mal mais je craignais surtout qu'ELLE lui fasse du mal. Je ne voulais pas qu'elle ait de problème, pas elle ; elle ne le méritait pas. Avant qu'il ne lui tombe dessus je le retins et l'écartai d'un coup d'épaule. Je ne savais pas dans quelle situation je m'embarquais mais je m'en fichais. Je ferai n'importe quoi pour Isis, je n'avais même pas besoin de réfléchir.
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Dernière édition par Liam J. Carragher le Jeu 21 Jan - 10:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Imprudence... || Liam Mer 20 Jan - 19:35
Imprudence
Isis & Liam 16 janvier
Moi qui m’étais levé avec un mal de crâne et une gueule de bois qui souhaitait seulement nourrir l’animal qui a loué mon ventre, je croisai malheureusement le chemin d’autres étudiants ( autre que des mutants ont s’entend). Je me faisais insulter, traité de mutos sans avoir rien fait par une bande de mecs. Non, mais ils sont suicides? Peut-être, mais ça cache une salle ruse derrière tout ça. J’avais même repris sur moi, me disant que ça ne valait pas la peine de réagir et ils se sont mis à m’empêcher de passer. Non, mais les autres ils sont aveugles ou quoi?! Ha non c’est vrai... Leur technologie est beaucoup plus importante! Merci 2016!
Chaque fois que je sentais la colère montée en moi, je comprenais que c’était un gros risque de déclenché mes pouvoirs sans que je puisse faire quoi que se soit! Malgré que j’essayais de le repousser, il revenait à la charge sans cesse et en plus il m’insultait! Puis, BOUM! Ça la déclenché toute seule! Alors que je le repoussais, il avait reculé assez loin à l’arrière et je ne sais même plus s’il avait touché le sol ou non. Un des garçons qui faisait barrière bougea et je me tournais pour voir s’il allait me foncer dessus, mais je vis que Liam. Revenant vers le mec, ce dernier revint vers moi à la charge semblant de n’avoir pas vu l’entrée de mon ami qu’il se fit aussitôt poussée. Le mec risqua de tomber par terre, mais reprit pied malgré la défense de Liam. Il se retrouvait de nouveau debout et nous refit face. Il jeta un œil sur Liam qui avait risqué de me protéger et par la suite il me regardait rageur par tout ce qui arrivait. Il semblait pourtant ne pas vouloir s’opposer à Liam à croire qu’il semblait le reconnaître ou je ne sais pas trop. Un de ces copains vint le voir et lui suggéra de laisser tomber et pendant un instant je crus qu’il allait faire ça, mais il revint vers moi s’arrêtant devant Liam. Il le regardait un moment et eut un sourire en coin en disant.
'' Tu as du cran de protégé une salle monstre comme elle! ''
Je serrai aussitôt les dents, baissais légèrement le menton contrarié par ces paroles qui m’atteint publiquement et personnellement. Je sentis la rage montée en moi et c’est une fois qu’il me pointa du doigt et passa un second commentaire déplaisant que je m’avançais vers l’avant.
'' Tu me traites de monstre alors que je t’ai rien fait! Tu veux vraiment que je te montre c’est quoi un montre connard?! ''
Il se mit à s’énerver d’avantage sous mes propres paroles et je dois admettre que sa me ferai un peu de bien d’exprimer ma colère. Un de ces amis l’attrapa par le bras pour essayer de le calmer, mais ça ne fonctionnait pas.
'' Va s’y comme si j’avais peur! Au moins cette fois ce n’est pas tes fesses qu’on va voir!''
Non, mais c’est qui ce connard?! Quelqu’un le connaît pour qu’il dise un truc du genre?! En fait, je crois qu’il ne naît pas réellement sérieux en disant ça, mais il m’a quand même traité de nana facile! Je vais le tuer, réellement! Je voyais déjà toutes les choses que je pourrais lui faire subir dans ma tête et ça amplifiait ma colère ressentie. Un second bruit provenant de la tuyauterie gronda autour de la cafétéria et les garçons levèrent les yeux vers le plafond.
'' Non, mais ferme là! Je vais te faire ravalé tes paroles toi tu vas voir! Tu ne feras plus rien que des petites bulles! ''
Ce fut à ce moment que je vis notre professeur Tornade déposé sa main sur l’épaule du garçon afin de le saisir! Il se tourna aussitôt et en voyant le visage de la jeune femme, il semblait se décomposer. Il écarquilla les yeux et semblait se demander depuis combien de temps elle était là. Ces traits étaient étirés en frustration, mais à la fois en total contrôle d’elle-même. Je me sentis déjà un peu mieux, retenant ma colère pour ne pas exploser devant tout le monde qui assistait. La salle était si silencieuse que je crus entendre une mouche volée près de moi.
'' Toi, tu viens avec moi... Et tout de suite!..''
Elle se tourna vers moi et Liam et d’un regard calme, elle me demandait comment j’allais. Je ne sais pas encore comment j’ai pu faire, mais je lui fis un simple signe de tête en esquivant mon regard vers Liam. L’institutrice s’écarta de nous et rebroussa chemin avec le jeune fouteur de trouble. Tant mieux pour lui quoi! Je levais les yeux vers Liam, gardant toujours mes poings fermés pour ne pas éclater sous les émotions. Je lui dis d’une voix limite suppliante ...
Sujet: Re: Imprudence... || Liam Jeu 21 Jan - 12:32
imprudence
I'm just a sample of a soul made to look just like a human being ; Norm life baby
J'avais sauté dans la mêlée sans réfléchir aux conséquences. Je m'en fichais royalement. J'étais une tête brûlée de nature, je me mettais bien souvent des situations pas croyables, juste parce que je ne réfléchissais pas assez... mais lorsqu'il s'agissait d'Isis j'étais complètement aveugle. Je me contrefichais bien de ce qu'il pouvait m'arriver ; ma petite sœur était en danger, j'agissais point barre. J'avais écarté le petit malin qui dirigeait la bande avant qu'il ne puisse faire du mal à ma meilleure amie mais il se relevait bien vite. Un de ses amis lui suggéra de lâcher l'affaire et je soutins leur regard pour les encourager à faire ça. Je n'étais pas le plus dangereux des étudiants de cette académie, loin de là-même, mon pouvoir n'avait rien d'impressionnant en soi mais il me donnait bien souvent un avantage à ne pas sous-estimer. J'apprenais vite, j'apprenais de tout, comme des erreurs et des faiblesses de mes adversaires par exemple. Je savais me relever et m'adapter. Je ne restais jamais sur un échec et c'était ma plus grand force. Ça et ma popularité. Je connaissais beaucoup de monde dans l'université et même sans demander de l'aide je savais que je ne serais jamais seul si une situation devait déraper - You'll never walk alone, pour les connaisseurs.
J'aurais bien aimé qu'on en reste là, que l'espèce de connard insipide qui s'en était pris à mon amie se rende compte qu'il avait choisi la mauvaise mutante à emmerder mais non, il était buté et en rajoutait même une couche en insultant à nouveau Isis.
- Je vais te faire fermer ta grande gueule ! Quand j'en aurais fini avec ta tronche, on verra qui ressemble à un monstre !
Je vous ai déjà dit que j'étais impulsif ? Il ne lâchait rien et j'allais lui en coller une mais mon amie s'avança vers lui. J'entendis à nouveau un bruit provenant des canalisations et instinctivement je posais ma main sur le bras de ma sœur - une tentative pour essayer de la calmer que je savais inutile, mais il fallait tout de même que je le fasse, plus par acquis de conscience qu'autre chose. Je ne voyais pas beaucoup d'issues possibles pour cette situation et je dois avouer que je n'aimais pas vraiment ça. Je n'avais pas peur d'user de mes poings mais je ne connaissais pas le pouvoir des gars en face de nous. Jamais vus en action. Si ça trouve, c'était juste des surdoués, des petits génies de leur génération mais vues leurs gueules honnêtement j'en doutais... Ils étaient peut être pyrurgistes, contrôleurs mentaux ou je ne sais encore... Dans tous les cas ce n'était pas bon pour nous. Tant pis, je ne reculerai pas. Je bouillonnais intérieurement et j'allais frapper le premier quand une professeur - Tornade - interrompit notre altercation. Comme quoi, il y avait une justice dans ce bas monde. Après s'être assurée qu'Isis allait bien, elle embarqua notre fouteur de troubles et ses amis détalèrent en rageant. C'est ça, dégagez les connards.
Mon amie porta sur moi un regard suppliant que je ne connaissais que trop bien - on avait grandi ensemble et je savais quand elle était sur le point de craquer. Je lui pris la main et je l'entrainais à l'écart de la cafeteria. Je ne voulais pas qu'elle reste là une minute de plus. Notre petite embrouille avait attiré les regards et ma petite sœur n'était pas un phénomène de foire ! Je sortais de la grande salle en cherchant une idée géniale pour la mettre à l'abri. Sauf que je n'étais pas un grand adepte des idées géniales... Tout ce que je trouvais c'était de rentrer dans les toilettes des filles en gueulant un "OCCUPEEEEEEEE" pour faire fuir les pimbêches qui se refaisaient une beauté devant le miroir. Dès que l'on fut seul, j'écartais une mèche de cheveux de son visage et je l'attirais contre moi.
- Calme toi, ma belle. C'est fini. Oublie les, ces cons n'en valent pas la peine.
Dès qu'il s'agissait d'Isis ou de Dae , j'étais une toute autre personne. Je pouvais sentir sa respiration s'emballer et je l'encourageais à prendre de grandes inspirations. J'allais les tuer. S'ils pensaient que j'allais oublier ce qu'il venait de se passer, ils se trompaient lourdement. Ils avaient choisi la mauvaise victime. Ils étaient des hommes morts. J'entendis alors des cris dans le couloir, reconnaissant la voix des enfoirés de harceleurs et quelqu'un frappa à la porte:
- MUTOS ! T'es là ?!
Je serrais les dents.
- Reste là, lui intimai-je. Essaie juste de te calmer. Laisse moi régler ça.
Les poings fermés, je sortais des toilettes en balançant un crochet sur le premier que je trouvais. Je ne savais pas lequel c'était et honnêtement je m'en fichais. Je reconnaissais les amis de l'abruti et j'en poussais un en arrière:
- Vous allez vivre l'enfer, bande de connards ! Profitez bien de cette journée, c'est votre dernière ici. Vous êtes morts.
L'un d'entre eux, plus débile que le reste de ses potes, profita de l'opportunité pour rentrer dans les toilettes chercher des noises à Isis. Je le suivais, lui en collais une à son tour avant de me faire tirer vers l'extérieur en embarquant l'autre gars avec moi. Je reçus un premier coup sur la pommette, puis un second derrière la tête. J'imaginais déjà le passage à tabac qui m'attendait bien que j'essayais de distribuer des coups autour de moi - après cette scène lamentable, Natasha ne pourrait plus dire que je n'ai pas besoin de cours particuliers de self-défense - sans grand succès. J'entendis alors une voix salvatrice, notre chère professeur Tornade à nouveau, hurler un impérial: "ENCORE ?" Mes agresseurs détalèrent. Je n'attendis pas que l'on s'inquiète de mon état, j'étais déjà assez frustré et humilié comme ça, je me contentais de retourner à l'intérieur des toilettes. Je me demandais dans quel état j'allais retrouver Isis après cette scène. Ces idiots avaient passé leur temps à crier des insultes. Je savais à quel point ça l'affectait. Je poussais la porte que je refermais brusquement derrière moi en me tâtant la joue.
- C'est que moi...
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Sujet: Re: Imprudence... || Liam Sam 23 Jan - 4:09
Imprudence
Isis & Liam 16 janvier
Il m’énervait, mais à un point presque indescriptible. Malgré la présence rassurante de Liam, je n’arrivais pas à gardé mon calme et je me mis à répliquer, l’insulté. Bien évidemment, ça empirait son état, puis il fit de même envers moi. Nous allumions le feu l’un de l’autre sans possibilité de réduire la tension. Nous laissions parlée la colère, la laissant envahir nos esprits, nos corps et il ne manquait pas grand-chose avant qu’un et l’autre nous nous attaquions personnellement. S’entend la, mais de mon frère, qui essayait tant bien que mal de me calmer, malgré son énervement aussi, je baissais les yeux un moment et revint vers le garçon qui ne lâcha pas ces stupidités. Puis, un miracle arriva! Un des professeurs arriva, interrompant la discutions enflammé et je dois dire que son autorité fut très bien placée. Contemplant sa position du moment, je me sentais légèrement fière de le voir dans cette position. Tornade était une personne sensible avec un pouvoir puissant, mais elle pouvait se montrer clairement stricte. Elle était assez connue dans l’académie malgré les quelques mois qu’elle avait ouverte.
Nous donnant congé de sa gueule, je pouvais enfin me calmer... Enfin, façon de parler! En fait, ma colère ne voulait plus me quitter et je sentais que je n’allais pas reprendre mon état normal de si tôt. Le regard des autres me fit ressentir un profond malaise totalement inexplicable. Les regards me perturbaient et que dire de ce silence presque insupportable. J’avais qu’une envie, pleuré et crier en même temps. Sauf qu’évidemment rien ne sortait mise à par le nom de mon frère de coeur. Alors que je croisai ces yeux bleus, je lui laissais voir un regard suppliant. J’aurais voulu lui demandé moi-même de m’aidé, de m’apporté ailleurs, car j’étais sous le point de convulsé. J’avais du mal à garder le contrôle et il semblait le lire en moi comme dans un livre ouvert. Prenant ma main, il me tira hors de la cafétéria et de ces nombreux regards. Comme j’aurais voulu avoir le pouvoir de Mickie et effacé les quelques minutes qui venaient de se dérouler devant eux.
Je le suivais sans résistance, le laissant guider mes moindres pas. Arrivant dans les toilettes, nous entrions... Non en fait on ne rendrait pas, mais on n’a carrément rentré comme des bombes! Comme si nous avions l’équipe de police au grand complet à nos trousses! Pendant un instant je me sentais comme une sorte de criminelle, mais en n’ayant rien fait de si grave, sauf mise à part avoir voulu la mort de quelqu’un... Ha ba justement c’est pas criminelle de tué quelqu’un?! Non, mais je ne l’ai pas fait encore en! En parlant de la toilette des filles! Je vous raconte pas l’expression faciale des filles qui nous virent arriver et entendre les paroles de Liam. Elles sont tous parties comme si elle avait vu un truc gluent ou un rat dans les toilettes! Alors que j’arrêtais de fuir, je fermais les yeux et serraient les dents afin d’essayer de reprendre le contrôle sur mes émotions. Gardant mes poings serrés, c’est à ce moment que je me remercie intérieurement de ne pas avoir de faut ongle! Vous imaginez!? C’est claire que je me viderais de mon sang quand même! Je vois déjà le grand titre ''Mort pas elle-même'' WOW la nunuche quoi! Ma respiration était accélérée et assez bruyante. Je faisais tout pour ne pas craquer et soudain, il me retira une mèche de devant mon visage et me prit dans ces bras. Je glissais mes bras autour de son cou tout en gardant les poings fermés. La tête contre lui je sentis le réconfort apaisé mes pulsions. Je sentais le calme peu à peu revenir quand j'entendis une autre insulte. Non, mais là c'est un peu de trop. On aurait dit que je sentais la surface des émotions de Liam prendre le dessus et alors que ma bouée me quitta je collai mon dos au mur incapable de bouger, incapable de quoi que ce soit en fait. J'assistais à la scène et ces alors qu'un des garçons se remit à venir vers moi que je me laissais glissé le long du mur pour retrouvé le sol. Il ne m'atteint pas, mais voir mon ami dans cette position avec tous les autres me remonta ma colère à la surface. J'aurais aimé intervenir, mais si je faisais ça, mon don aurait fait surface. Je les aurais blessés tous sans exception. C'est la présence de Liam qui me bloquait de réagir. Je finis par fermer les yeux essayant de me calmer comme il me l'avait dit.
Tête contre mes genoux, je ne vis pas mon frère de cœur revenir et sous le sursaut de sa voix, je levais mon regard, mais les mains aussi. Ce mouvement créa aussitôt l’influence de mon don dans l’organisme de Liam et tous les éviers de la pièce se mirent à ouvrir et couler de l’eau. L’influence de mon don créait une sorte de douleur causée par l’eau présente dans son organisme. Oui, car en fait le corps est composé d’environ 60 poucent d’eau. La réaction de ce dernier fut instantanée et c’est en réalisant son état quelques secondes après que je sortis de ma tête. Je clignais des yeux et d’un coup, je sentis toute la colère disparaître et se transformer en peur. Je réagis aussitôt et m’approchèrent de lui les yeux béants d’inquiétude. '' LIAM!... Liam... Ho mon dieu! Je croyais que c’était un de ces cons...'' Dis-je d’une voix surprise. Je ne savais pas trop quoi faire en fait et le stresse me montait à la tête. J’amenais ma main au-dessus de lui et trembla, ça ne fit pas grand-chose. Je secouai ma main et remit ma main au-dessus de lui amena ma main de vis à vis ces jambes à sa tête et l’influence de mon don se coupa aussitôt. Les éviers se mirent à cesser de couler et son corps reprit tranquillement le cours de ces fonctions. '' Sa se peut que tu ressentes cette sensation de chaleur quelque seconde, mais ça va se dissipé.'' Lui dis-je en déposant mes fesses sur mes jambes. Étant en genoux, je glissai une main à son torse et une à ces cheveux afin d’incité ce dernier au calme. Mon cœur qui s’était emballé sous cette vue atroce se remettait dans son état normal. Puis j’ajoutais '' Pendant un instant, j’ai vraiment cru que j’allais te faire bouillir de l’intérieur! Tu es chanceux, ça faisait pas assez longtemps pour t’amener dans les pommes... '' rassurantes?! Moi?! Toujours, voyons!
Sujet: Re: Imprudence... || Liam Mer 27 Jan - 19:12
imprudence
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Protéger ma petite sœur était tout ce qu'il y a de plus normal, non ? Je n'avais même réfléchi. Je ne réfléchissais jamais lorsqu'il s'agissait de Dae ou d'Isis - à vrai dire, je ne réfléchissais jamais tout court... mais laissez moi croire le contraire. Entendre cette bande d'abrutis s'en prendre à ma cadette de cœur m'avait mis hors de moi. Après une première intervention de ma part, et surtout de Tornade, je pensais en avoir fini avec eux. Mais la connerie semblant être une tare génétique et profondément ancré chez eux, ils décidèrent de revenir à la charge. Dire que j'avais réussi à éviter le pire et que je commençais seulement à sentir la respiration d'Isis ralentir et se calmer. Cette fois j'y étais allé sans retenue, brutalement. Je n'étais pas un exemple de modération, ils avaient épuisé ma patience quotidienne - dire que cette journée avait si bien commencé... J'avais distribué des coups, en avait reçu quelques uns en retour et je ne devais mon salut qu'à la voix intransigeante de notre chère professeur qui m'avait épargné un sale quart d'heure. J'étais humilié, je n'aimais pas devoir quelque chose à quelqu'un, encore moins à une personne représentant l'autorité entre nos quatre murs. J'avais un étrange problème avec l'autorité. Penaud, je retournais à l'intérieur des toilettes pour retrouver ma petite sœur, me disant que maintenant, cette journée ne pourrait pas être pire qu'elle ne l'est déjà. "C'est que moi..." Vous vous souvenez ? Alala...
Me massant la joue, je ne vis que trop tard la réaction d'Isis. Son petit numéro avec les bras et mains en l'air... Quand bien même je m'en serais rendu compte plus tôt, qu'aurai-je bien pu faire ? Ce n'est pas comme si mon pouvoir m'aurai permis de m'en sortir. Je ne saurais trop décrire avec exactitude ce qu'il m'arriva. D'abord rien d'autre qu'un fourmillement désagréable et un mauvais pressentiment. Puis le coup des éviers, ça c'était drôlement flippant. Si je n'avais pas encore mal, je craignais déjà le pire. Ça commençait avec des picotements au bout des doigts qui s'intensifièrent seconde après seconde, accompagnés d'une sensation de brûlure lancinante se faufilant tel un serpent le long de mes bras et de mes jambes. Une douleur atroce s'empara alors de tout mon être. Brutale. Je tombais à genoux.
Je ne savais même pas si je criais ou non, j'avais perdu la notion de toute réalité. Je me souviens avoir pris ma tête entre mes mains dans une vaine tentative pour faire taire ce mal qui me rongeait jusqu'au cerveau. Cerveau qui analysait tout. Merci ô don inutile. Je pouvais sentir littéralement la pression qu'Isis exerçait sur l'eau contenue dans mon corps, sentir mes veines et mes artères tiraillées, tout mon système circulatoire embrasé d'un feu ardent. Le bruit des éviers devint un bourdonnement des plus désagréables, ma vision se flouait. Mes neurones m'envoyaient des signaux alarmant. Si les nocicepteurs étaient habitués à recevoir quelques messages nerveux prévenant d'une douleur anormale, les miens recevaient en ce moment-même des missiles téléguidés. Mon organisme tout entier me bombardait d'informations et mon cerveau les analysait beaucoup trop vite.
- JE SAIS BORDEL ! JE SAIS ! hurlai-je en réponse à ces signaux inaudibles qui allaient me faire perdre la raison.
Je sentis alors les mains d'Isis se poser sur moi. Je réalisais seulement sa présence. Les canalisations de la pièce s'étaient calmées, tout comme mon corps qui récupérait peu à peu de cette épreuve. Mes organes étaient à nouveau alimentés de sang riches en oxygène et je secouais la tête, ne m'habituant pas à ces révélations presque mystiques venues de nul part. Cette introspection m'était des plus dérangeantes. Mon cœur bataillait pour retrouver un rythme normal, je le sentais battre contre les doigts d'Isis déposés sur ma poitrine. Je réalisais en cet instant que mon don pouvait être le pire des poisons. Il calculait tout. Jusqu'au nombre de mes battements par minute, m'informant que cent quatre-vingt n'était pas normal. Nouvelle sirène d'alarme. Tachycardie. C'était dérangeant et désagréable. Je n'avais pas de mot pour en qualifier les sensations. Est-ce qu'il y avait un moyen de contrôler ce pouvoir débile ?!
- Arrête ça ! Je sais que c'est pas normal !
Mes pensées anarchiques tentaient de se faire une place au milieu de toutes ces informations balancées à la volée. Le pouvoir d'Isis se dissipait, libérant totalement mon corps de son emprise. Malgré tout, je n'en étais pas moins paniqué. Je me réservais ce privilège pour l'heure où mon cerveau arrêterait de se foutre de ma gueule. J'entendis alors la voix d'Isis me sortir... une réplique digne d'Isis. Pas assez longtemps pour me faire tomber dans les pommes ? A ces paroles, je vis une multitude de calculs défiler devant mes yeux. Si je n'en comprenais d'abord pas le sens, je réalisais très vite qu'il s'agissait d'une estimation sur le temps de déshydratation qui m'aurait valu un coma. "Isis..." Je ne répondais plus de rien, j'avais définitivement perdu tout contrôle sur mon pouvoir. Des chiffres et encore des chiffres. Isis avait vu juste, on n'était pas passé loin d'une catastrophe. Mes neurones affinaient le résultat sans que je ne demande rien. Calculant encore et encore. "Isis..." Je crois que je répétais des nombres à voix haute depuis tout à l'heure. Peut être bien, peut être pas. j'en savais trop rien en fait. Mon rythme cardiaque qui commençait à flirter avec la normale s'emballa à nouveau, imité par ma respiration. Je paniquais. OK Je paniquais totalement. Parce que j'avais failli faire un malaise et croyez-moi que les infos que je recevais en direct étaient bien plus terrifiantes que l'on pouvait l'imaginer. Parce que je ne contrôlais plus mon foutu cerveau ; j'étais incapable d'aligner deux pensées. J'allais tomber dans les pommes, et pas parce que mon organisme était privée d'eau.
- ARRETE ! ARRETE !
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Sujet: Re: Imprudence... || Liam Jeu 28 Jan - 2:12
Imprudence
Isis & Liam 16 janvier
J’avais perdu contacte, ne sachant pas à qui j’avais affaire, j’avais levé la main, laissant la peur et la colère diriger mes poindre faits et gestes. Je pouvais sentir ces ondes autour de moi et mon pouvoir qui influençait l’eau qui se mit à couler dans les éviers subitement. Je pouvais sentir l’influence de mon don dans l’organisme de ce dernier créant une vague de réaction indescriptible. L’eau dans tout son corps réagit et il réagit subitement. Sous un cri de douleur, je m’arrêtais, remarqua enfin à qui je venais tout juste de faire subir une terrible souffrance. La température corporelle avait monté en une fraction de seconde et je pouvais sentir cela en le touchant, essayant de calmer cette douleur qui me faisait souffrir. Je me sentais affreusement mal, sachant que toutes ces réactions étaient causées par moi-même. Comment avais-je osé levé la main sur lui, comment avais-je réussi à me laisser allé lui laissant subir l’impulsivité de mon pouvoir, de mon don qui n’était pas encore contrôlé à la perfection. Aussitôt que j’avais su à qui je m’étais attaqué, j’avais cessé toute activité, mais ça ne prenait que peu de temps pour la réaction.
Je le voyais réagir, parlé à je ne sais pas trop qui. En fait, au départ je me questionnais à savoir ce que j’avais provoqué en lui et je crus déglutir. Je sentais la panique m’emporter, m’immerger, mais je devais me ressaisir. Je sentis cette sensation désagréable à l’intérieur de moi, comme si je m’étais subitement retrouvé à mille pieds d’altitude dans les airs, pris de vertige, impuissante par tous les moyens. '' Liam!? '' Je cherchais quelque chose d’invisible, sachant si c’était moi qui n’avais simplement pas coupé mon don, mais pourtant je ne faisais rien. Je sentais son corps s’accélérer sous mes doigts déposés à son torse et ce n’est qu’en entendant les chiffres qu’il récitait que je finis par comprendre. Je glissais mes mains à ces joues, l’incitant à me regarder. Il devait sortir de cette panique intérieure causée par son don. J’essayais de le calmé, lui dire de penser à autre chose, mais rien ne semblait y faire. Il se mit à hurler d’arrêté, mais pourtant je ne faisais rien. Est-ce qu’il s’adressait à moi? Non, mais à lui-même et j’en avais l’impression.
Je devais réagir, le sortir de cette transe qui faisait que l’enfoncé d’avantage. ALLER ISIS! Il faut que tu agisses, fait quelque chose pour faire diversion, il doit décroché de ce qu’il pense. '' Liam! Liam! Regarde-moi, calme-toi! Tu te rappelles de ton 12e anniversaire! On avait mis du gâteau partout et ta mère était totalement en rogne, car on était couvert de crémage. On ressemblait à de vrais clowns et on avait tellement mangé de sucre qu’on n’arrêtait pas de courir partout. '' Est-ce que ça avait marché?! Non, mais arrêter de rêver quand même! J’aurais cru que ça aurait marché, mais non. Je sentis mon cœur j’accéléré et le voir dans cet état m’inquiétait au plus haut point. Les idées me manquaient et je n’eux pas d’autres idées que laissé aller ce que je croyais être le meilleur. Je m’approchai de lui dans un instant d’impulsivité. J’apportais mes lèvres aux siennes sans attendre en espérant créer une assez bonne diversion pour cesser ce combat contre soi-même. Je les gardais sur celle-ci créant aussitôt un frémissement intense qui me parcourait la totalité de mon corps et je laissai sentir un nouveau mouvement de mes lèvres contre les siennes qui créa aussitôt un baisé tendrement échanger. Une de mes mains glissa le long de son cou et arriva à son torse tandis que l’autre prit place à sa joue. Cette diversion semblait marcher... enfin j’espérais du moins. J’attendais une légère réponse de ça pars, un repoussement soudain, un soupire n’importe quoi, mais quelque chose bon sang! Voilà que j’échangeais un premier faux, vrai baisé avec le garçon que j’avais grandi... C’était étrange je dois l’avouer et c’est d’ailleurs sur cette pensé un peu perplexe que je retirais mes lèvres des siennes et ouvrant les yeux afin de voir si j’avais réussi ou si j’avais tout bonnement échouer à mission.
Sujet: Re: Imprudence... || Liam Ven 29 Jan - 12:19
imprudence
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Mon cerveau venait de faire un coup d'état finement orchestré. Il venait de kidnapper mon corps et mes pensées, faisant de moi un pantin impuissant face à sa machination. Peu importaient mes plaintes et ma lutte désespérée pour reprendre un semblant de contrôle, je ne pouvais rien y faire. Les chiffres défilaient devant mes yeux, accompagnés de vérités angoissantes. Mon cerveau souhaitait me faire comprendre à quel point j'avais flirté avec le danger. Et il n'y allait pas par quatre chemins. "J'AI COMPRIS !" J'étais en transe, enfermé dans une bulle hermétique entre mes neurones et moi. C'est la première fois que mon pouvoir se dévoilait de la sorte. Avant ce jour je n'avais eu le droit qu'aux bons côtés: tricher pendant les cours, tricher pendant les devoirs, tricher pendant les partiels. Voilà que je découvrais le revers de la médaille. Tout apprendre et tout analyser n'avait pas que du bon. J'avais mes propres limites que mon cerveau ne semblait pas prêt d'accepter. J'avais peur. J'étais mort de peur. Que ça ne s'arrête jamais. Que ça se reproduise à nouveau. Il fallait que je fasse quelque chose, n'importe quoi mais quelque chose... Mais que faire alors que j'étais incapable d'aligner deux mots, noyé sous le flot incessant de calculs et d'estimations d'une probable mort à laquelle j'avais échappé.
Je sentis alors deux mains se poser sur mes joues et mes yeux virent un visage en face de moi. J'étais incapable de reconnaître cette personne, mes souvenirs étaient tout bonnement déconnectés ; non, mon cerveau choisissait ceux qui lui semblaient importants à savoir les mathématiques et faisait abstraction du reste. J'étais incapable de reconnaître ma petite sœur. Le regard perdu dans le vide, sans même parvenir à fixer dans les yeux cette demoiselle inquiète, j'entendis sa voix m'appeler. Cette voix qui me semblait lointaine, si lointaine. Je ne m'y attardais pas. Je ne comprenais rien. Qu'est-ce que ça avait à voir avec les nombres ? Avec tous ces nombres qui se bousculaient, réduisant la marge d'erreur des calculs à un millième de seconde près. Est-ce qu'il y avait une fin à tout ça ? Jusqu'à quel point était-il possible d'affiner ce résultat ? J'avais beau être le dernier des idiots affublé d'un pouvoir aux conséquences stupides, il me semblait qu'on pouvait rajouter un paquet de chiffres encore... Hmm ? Plus qu'un paquet vous dites ? Ah... Achevez-moi, pitié. Je n'avais aucune envie de finir comme ça.
C'est alors que surgit le déclic tant attendu. Une sensation de douceur et de chaleur incomparable. Un baiser. Je clignais des paupières. Il n'y avait plus rien à calculer, juste à saisir l'instant présent. Je revenais à la vie, comme tiré d'un lointain cauchemar, m'enivrant des sensations de ce contact intime et de ce sentiment de contrôle retrouvé. Peu à peu j'émergeais, chassant les tables de multiplication pour renouer avec mon âme ; mes souvenirs. Je sentais cette main sur ma joue, cette autre sur mon torse et je reconnus entre mille cette infinie tendresse qu'elle me portait. "Petite sœur..." murmurai-je lorsqu'elle quitta mes lèvres. Je lui portais un regard sensible et affectueux. Je la reconnaissais enfin et je souris immédiatement. Une petite voix me soufflait que le plus dur était passé, une autre, plus pessimiste se demandait quand viendrait la prochaine crise mais je la chassais tant bien que mal. Pas maintenant en tout cas. Je laissais tomber mon front contre celui d'Isis. J'étais épuisé, apeuré, souillé de l'intérieur. "Merci..." Je maudissais cette position de faiblesse dans laquelle je me trouvais. Je ne supportais pas de montrer cette facette de ma personnalité. Rien ne m'atteignait d'ordinaire, mais comment lutter contre mon propre corps ?
Je balayais toutes ces pensées dévorantes. L'angoisse n'était pas loin, il fallait que je la fuis. Revenir à l'instant présent. Je plongeais mon regard dans celui d'Isis. Ca me faisait loucher, je riais. Je caressais son nez du bout du mien. C'est ce contact humain qui m'avait sorti de ma transe. Je l'appréciais, le redécouvrais. J'effleurais sa joue de mes doigts. C'était la seule manière pour ne pas penser. Faire le vide. Je n'étais pas moi-même il y a quelques secondes, je venais d'émerger. Je ne me souvenais même plus de ce baiser, tout ce que je savais c'est qu'il m'avait réveillé. Je ne m'en souvenais pas et ça me dévorait. J'approchais doucement mes lèvres des siennes, me demandant si elle me l'accorderait. Il fallait que je sache le goût de ce baiser qui m'avait délivré.
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Sujet: Re: Imprudence... || Liam Ven 29 Jan - 14:16
Imprudence
Isis & Liam 16 janvier
J'étais sur le bord de la crise de nerd, perdant presque pied et demander de l'aide à tout tête. Sauf que connaissant Liam, l'orgeuille l'aurait reprit et c'était quand même mon ami, mon frère, une personne importante pour moi donc je devais faire quelque chose. J'essayais de le divertir, de lui parler de ce souvenir que nous avions en commun et qui nous faisait bien marré, mais rien a faire c'était perdu d'avance. Une course longue remplit d'obstacle sans pouvoir lui apporté mon aide quoi. Je me sentais impuissante et ce sentiment provoquait une certaine colère à l'intérieur de moi. Je devais l'aide, je me devais de lui venir en aide, de le sortir de cette réaction totalement bizarre. Tous ces chiffres et ces réactions pour lequel il semblait parlé à un fantôme ou à lui-même. Le voir de cette façon me rendait folle, je détestais le voir de cette façon et ce regard qui me semblait si vide, si lointain. C'était comme s'il me reconnaissait pas, comme si je parlais à une simple machine et avec les chiffres qui me citait c'était littéralement ça! Je me sentais en face d'un putin d'ordinateur! Mais ce foutu don n'allait certainement pas me faire perdre Liam, mon Liam... Enfin, bon pas littéralement à moi, mais c'était mon ami d'enfance et personne, même pas lui-même pouvait me le faire perdre.
Pulsion soudaine, sans que je pense à quoi que se soit, sans que je me retienne de quoi que se soit je t'enta une nouvelle approche. Je l'embrassais, déposant mes lèvres contres les siennes pour le faire taire, mais aussi pour tenté de le ramené. Il ne semblai rien comprendre au départ, mais je sentis son corps se ramollir d'avantage et ces en me retirant de ces lèvres que j'entendis des mots qui avait un sens... Ok vraiment et totalement bizarre surtout avec ce moment présent, mais c'était mieux que les multiplications qui me récitait. À croire qu'il voulait que j'apprenne l'algèbre en 10 secondes quoi! Je vous ais dis que je me sentais dans une sorte d'inceste hors du commun? Non mais quand même, un baisé et voila qu'il m'appelle Soeur... Wow quoi! Attention bientôt je vais lui dire Ha oui va si papa! EUU NON! Carrément pas! Mais bon, pour cette fois je pouvais sauté par dessus ce détail qui me dérangeait. Je laissais entendre un soupire de soulagement. Non mais il venait tout juste de me faire flipper grave là! Je fermais les yeux subitement afin de me calmé et reprendre un battement de coeur un peu plus normal. Son front contre le mien je me reposais quelques secondes. '' Si tu refais ça... tu me fais une crise cardiaque!'' Dis-je presque dans un murmure, mais il était si près de moi qu'il avait certainement comprit quoi. J'ouvris les yeux et tomba dans les siens aussitôt, on se mit a rire légèrement car nous nous sommes mit à loucher.
Il m'avais fait une peur bleu, enfin pire, j'avais crus faire une crise cardiaque sous l'impuissance et la scène donc j'avais assisté. Ma main toujours posé sur sa joue, je le caressais de mon pouce, profitant autant pour lui donné cette sensation de douceur pour le calmer. Se sentit par la suite son nez caressé le mien et ca me fit sourire aussitôt, mais le perdit presque aussiôt, car je le regardais, me disant qu'en fait... C'était totalement de ma faute s'il avait fait cette réaction. Ho mon dieu... En fait, j'avais réellement attaquer mon ami, le plongeant dans un état des plus étrange. Je n'avais jamais vu ce comportement chez lui et je crois que lui encore moins. Surtout avec le regard suppliant et ces cris de détresse. Je le regardais et je voulu lui dire que je m'excusais de ce que j'avais fait, d'avoir levé la main vers lui, mais je crois que ça n'en valait pas réellement la peine, car mon regard trahissait clairement mon remord.
Puis, il effleurait ma joue de ces doigts et je sentit cette sorte de frémissement me parcourir le corps au grand entier. Je voudrais bien dire que je m'attendais pas qu'il pose un tel geste, mais bizarrement, j'eux un petit pressentiment. Nos lèvres ce frôlaient et je sentis cette chaleur caressé ma peau si sensible. Ce n'était que tout léger au départ, puis fermant les yeux, la tentation prit le dessus, on se rapprocha par simple instinct, caressant tendrement nos lèvres contre l'autres. Ce frémissement simplifia et j'approfondissais notre baisé, caressant toujours sa joue, puis je me fis tiré de ma bulle par un cognement contre le bois de la porte. Je me retirais de lui aussitôt, me redressait et tournait la porte vers une personne qui avait essayer de rentré, mais qui n'avait simplement pas été capable... Pendant quelques secondes j'avais presque oublié ou je me trouvais et je me mordis aussitôt la lèvre inférieur. Ma main sur sa joue s'était retiré sous le choc et en ramenant mon regard vers Liam, je glissais cette main sur le côté de mon visage et glissa la mèche de cheveux derrière mon oreille par simple signe de timidité... Je venais vraiment de l'embrassé ou c'était moi? Ok là, c'était vraiment étrange! '' Je... Il faudrait sortir je crois! Sinon on va avoir une troupe de nana en colère qui vont se battre pour les miroirs. '' Dis-je pour brisé le léger malaise que je sentais présentement. Je me redressais et lui présentait ma main afin de lui présenté mon aide. '' Aller belle au bois dormant! '' Annonçais-je pour le taquiné le moindrement.
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