Je n'avais besoin qu'un moment de liberté, un moment où je pourrais me retrouver seule, moi et mes rêves, moi et mes souvenirs, moi et mes cauchemars. Il m'était impossible de penser librement lorsque je me retrouvais à l'Académie, probablement car il y a toujours quelqu'un pour venir nous arracher à nos pensées les plus intimes, à nos réflexions les plus perplexes. Là bas, la solitude était très surfaite, ainsi, moi qui avais des doutes sur le fait que l'Académie se disait conviviale, désormais, je n'en avais plus aucun, elle était même trop conviviale à mon goût.
Ainsi, j'étais partie me promener au nord de New York, vers la forêt de Woodbury.Cette forêt était composée d'arbres immenses dont les enchevêtrements de branches paraissaient former comme un dôme au dessus de ma tête, filtrant les rayons du soleil avec délice, offrant une luminosité pauvre mais toutefois suffisante, baignant la forêt dans une sorte d'atmosphère tranquille et étrange. Et alors que les branches reposant sur le sol terreux craquelaient sous la semelle de mes chaussures, des oiseaux alertés par le bruit, s'envolaient vers d'autres lieux probablement plus prospères. Et bien que je me disais qu'il ne devait pas exister de lieu plus prospère que celui-ci, un sourire se dessinait sur mon visage enfantin. Tout me semblait beau, tout me semblait calme. Bientôt, j'arrivais à une petite rivière longeant la forêt atterrissant certainement dans l'un des nombreux lacs du parc naturel.
Et alors que je traversais cette petite rivière sortie de nulle part à l'aide de rochers disposés par-ci par-là comme ils m'attendaient, je parvins de l'autre côté avec un sourire plein de rêve. Cet endroit n'avait rien à voir avec la Papouasie Nouvelle Guinée, mais tout paraissait plus tranquille, j'avais l'impression que là au moins, je ne serais pas sujette à tomber sur un groupe de cannibale, et cela me rassurait énormément. Je regardais alors mon bras droit, là où la marque de morsure de Jasper avait été emprisonnée par le temps, un souvenir de ce moment traumatisant que je porterais à jamais. Et en même temps, je ne savais pas pourquoi, mais j'aimais cette marque de mâchoire ainsi dessinée sur mon bras. Du bout des doigts, je caressais le relief de la cicatrice et me dit que cela était le seul souvenir que j'avais de Jasper, mon grand frère aimé. Il aurait un peu moins de la trentaine aujourd'hui, mais son cœur aurait toujours été bienveillant, j'en étais persuadée.
M'enfonçant toujours un peu plus dans la forêt, je ne pus m'empêcher de remarquer une petite maison, non loin de là. Moins qu'une maison, on pourrait penser à une sorte de cabane de chasseur. Lentement je m'approchais, et me demanda qui pouvait bien avoir construit cette piteuse bâtisse, des enfants ? Non, bien trop élaborée, quelqu'un de seul, par contre, ça, c'était plausible. Je posais les doigts sur le rebord de la fenêtre afin de jeter un coup d'œil à l'intérieur, et ce que j'y vis me paru hallucinant. Quelqu'un habitait là dedans, et possédait le minimum de confort exigé. Je contournais la maison, et c'est alors que je vis un homme, dissimulée derrière la façade ouest de sa maison, je l'observais pendant un temps. Et je me rappelais que c'était inutile, énormément de promeneurs venaient se perdre par ici, cependant, très peu s'aventuraient aussi loin des sentiers... Aussi, je m'approchais lentement, et si l'homme prenait mal mon intrusion, alors je jouerais la carte de la pauvre enfant perdue.
" Bonjour... Je ne savais pas.. que... quelqu'un vivait... dans un... parc naturel... "
Crédits : nestie luv. Shawarmas : 126 Messages : 278 Célébrité : Norman Reedus Statut : Célibataire Mon pouvoir : Manipulation des éléments - Aucune maîtrise de son pouvoir -
Selon ses émotions Nicholas peut faire trembler la terre, rendre la densité de l'air intenable dans une pièce ce qui va faire exploser toute vitre ou vase. Il peut geler aussi selon ses émotions, déchaîner le vent, seulement celui-ci n'a aucune maîtrise de son pouvoir.
Localisation : Les alentours de New-York Occupation : Tuer les membres d'Hydra Un petit quelque chose : Fiche
Il pourchasse Hydra, il cherche vengeance après ce qu'il lui on fait subir pendant de nombreuse année.
Sujet: Re: Alone ♦ Nicholas Mer 9 Mar - 22:44
❝Nicholas x Even
Alone ♦ Nicholas
Cette nuit alors que la ville de New-York était bien plus calme que pendant la journée, j'en avais profité pour m'y faufiler cherchant quelque chose d'intéressante, quelque chose qui pourrait m'aider à travailler dans ma cabane, des travaux, mieux l'organiser, trouver aussi des armes et des recharges, disons que je n'avais rien trouvé de ce genre la .... Par contre j'avais trouvé une moto, une bécane qui avait besoin d'être retapée certes, mais qui serait ensuite possible à conduire. Quand j'étais enfant, mon frère conduisait des motos, celui-ci travaillé aussi sur des motos dans un garage quand il en avait le temps, il m'avait alors appris les bases de retape et de conduite. Une fois cette moto retapée, j'aurais un moyen de transport plus que rapide que mes jambes .... Seulement côté essence, il y aurait encore des problèmes, mais je trouverais une solution comme d'habitude.
Je ne pouvais pas dire depuis combien de temps je travaillais sur cette moto, jusqu'à ce que je vois du mouvement à l'horizon, de suite je pris l'une de mes nombreuses armes qui oh grand jamais ne venait à me quitter, que ce soit magnum, beretta, python, arbalète, fusil, mitraillette, fusil de sniper et j'en passe ... Sans oublier mes nombreux couteaux. Cette fois-ci j'avais un fusil à pompe et je m'approchais en silence, le regard noir, pour observer l'intrus. Je fus alors face à une jeune femme blonde ... Que faisait-elle dans les bois ? Enfin elle pouvait venir dans les bois si elle voulait, mais pourquoi elle s'approcher de chez moi ? Pourquoi elle m'adressait la parole ? Restant tout de même méfiant, car avec HYDRA je pouvais m'attendre à tout, je lui fis signe de ne pas approcher davantage, mon regard se faisant bien plus dur. Je fronça des sourcils à ses paroles avant d'arquer un sourcil, un parc naturel ?
-Ce n'est pas un parc naturel mais une forêt, tu fais fausse route