Ne m'offre jamais ta confiance car mon plus grand plaisir seras de te trahir...
+ Story of my life
Je me sens vide, lasse, fatigué... Serais-ce encore l'ennuie qui me pèse? C'est comme une femme qui ne me lâche pas, qui est là à chacun de mes réveils, me fixant de ses yeux mesquin. Je déteste cette sensation...
Même l'eau chaude qui glisse sur ma peau ne m'enlève pas ce sentiment, ne prenant sur son passage que la mousse blanche aux senteurs de vanille sans faire fit du reste. Un coup d’œil sur mon corps et je me sens encore plus déprimé: En 40 ans, je n'ai pas changer d'un poil. Je n'ai pas grandit ni rétrécit, ni maigrit, ni grossit, mesurant toujours et encore ce 1m84 et ces 76 kilos. Toujours aucune ride, aucun cheveux blanc. Si au début c'était plaisant, je trouve ça maintenant ennuyant.
Mon tatouage tribal en forme de tête de tigre que j’ai sur l'avant bras non plus n'a pas changer. Quand je le voit c'est toute ma vie dont je me rappelle...
Je suis née un 25 décembre, en l'année 1952 à New York. Mon père était avocat, ma mère simple femme aux foyer sans l'être vraiment et la maitresse de mon père, ma nounou. Rassurez-vous, je ne ferrais pas mon malheureux petit orphelin, ce n'est pas le cas, je ne l'ai jamais été, non, au contraire j’étais choyé, aimé, voir même peut être bien trop gâté.
On m'apprit tôt à lire et écrire, mon père espérant secrètement que je devienne médecin. Il m'offrit les meilleurs écoles dans ce but et c'est avec plaisir qu'il voyaient les notes que je recevait. Je ne lui ais jamais dit que ce n'était pas les miennes mais à l'époque déjà, j'avais perdu mes petites ailles d'ange innocents sans qu'ils le voient, terrorisant comme les autres élèves riches les têtes d'ampoules pour qu'ils fassent mes devoirs à ma place.
Au lycée, notre petit groupe d'élève s'est lié à un petit gang de rue. L'une des conditions pour en faire partie était le tatouage qui devait marqué notre appartenance aux Tigre de l'Est. Je l'ai fait sans aucune prudence à l'époque, surtout que j'aimais les félins en générale, mais à peine fut-il graver sur mon corps que comme les autres, je fus dans le collimateur de la police. On se lorgnaient, on se cherchaient, mais on évitat pendant un bon moment les problèmes.
Continuant en parallèle mes étude de médecine, pour lesquelles je prenait de plus en plus de plaisir, je suis vite devenue le médecin du clan. J'avais même pas mon diplôme que dans les entrepôt, je soignais déjà les plaies ouvertes et les plaies pare-balles qu'ils se faisaient contre les autres gangs. A cette époque, je ne savais même pas encore que je n'étais pas normal...
J'aime les femmes, leurs courbes, leurs seins, leurs fesses.... Mais j'aime les hommes aussi, surtout ceux aux muscles bien dessiné et aux fesses bien fermes mais moins que les demoiselles, j'avoue. L'un de mes amis de l'époque, pourtant, était bien à mon goût et bien que j'ai le caractère blagueur, charmeur et séducteur quand l'envie me prend, je reste un joueur et il l'a toujours pris comme tel, me claquant d'un geste amical le derrière de la tête que je jouais un peu trop à le séduire. Le jour ou ils me l'ont emmener, salement amoché, je savais que je ne pouvais arriver à le soigner mais j'ai tenter tout ce que je pouvais.... En vain. je sentait qu'à chaque seconde il perdait la vie sans que je puisse rien faire. impuissant contre la mort qui semblait décidé à l'embarquer, je venait alors déposer mes lèvres contre les siennes en espérant un premier et dernier baiser. C'en était douloureux, pas que dans l'esprit mais aussi sur le corps au point que je m'en suis évanouie.
Je me suis réveillé à l’hôpital. Les soins prodigué à mon ami malgré l'impossibilité de le sauver m'avait finalement permis de rester en vie, mes lèvres ayant absorber toutes ces blessures quand je l'avais embrasser. On me gardas un long moment en observations avant de cataloguer le cas comme une mutation. Ce fut un choc autant pour moi que pour mes parents et mes amis. Peu à peu je les sentis se méfier, s'éloigner, me détester pour ma différence alors que je prenais de plus en plus conscience de ce pouvoir étrange qui me permettait d'absorber les blessure d'un simple baiser, une absorption impossible à éviter même en me concentrant. Je remerciais le ciel néanmoins que seul mes lèvres puissent le faire: vous imaginez si c’était tout ce que je toucher?
Plus le temps passa, plus je me retrouvais seul... C'est la dur peine d'être mutant. On ne venait me voir qu'en cas de besoin et cela m'a vite agacé. J'en profitais alors, faisant payer au prix fort mes services et quand l'on voit la douleur que ça procure à chaque fois, il fallait bien ça. C'est un véritable petit trafique que je mis en place ainsi, me permettant de mettre de l'argent de côté en cas de besoin.
Et le besoin, il arriva bien vite! il fallut que je tombe sur lui, ou plutôt, c'est lui qui me trouva. Je crois en les mutant, en les génies intellectuels, aux gens bizarres.... Mais en eux j'y croyais pas jusqu'à ce qu'il soit devant moi. Je parle de ces suceurs de sang, ces vampires. Il s'était fait trancher le bras, d'une belle coupure net et précise et ayant entendu parler de moi, il espérait que je puisse l'aider. C'était de la folie, j’absorbais les blessures, certes, mais remettre un membre coupé? C'était impossible! Mais lui il y croyais et si je n'y arrivais pas, c'est ma vie qu'il prendrais sans aucun remord...
J'étais pas serin... J'entrepris d'abord de remettre le membre en place, le fixant à coup de broche, de point de suture puis de plâtre. Si je ne me trompais pas sur la façon dont ma mutation fonctionnais, son corps allait cicatriser les deux partie, mais pourrait-il bouger les doigts et le bras? Je n'en savait rien mais pire encore, mon propre bras, par défauts, allait se trancher aux même endroits. Je ne guérissais pas comme ça, je restais humain, j'avais besoin de temps, de repos, de médicaments... J'étais sur que si je l'aidais ainsi, je n'allais pas pouvoir retrouver mon bras, même en le retenant de la meilleurs manière qui soit, comme j'avais remis le sien. Cependant, je n'avais pas le choix...
La douleur étais intenable et servir de repas juste après, s'en fut trop pour moi. Pour la deuxième fois dans ma vie, je perdit conscience, tombant dans les pommes.
Quand je me réveillé, j’étais à terre, le bras toujours plâtré, le sang séché par terre, la nuit ayant pris la place du soleil. Je me sentais mal, fiévreux et mon seul réflexe fut d'attraper la couverture que je gardais de côté pour mes pseudo patient pour m’enrouler dedans.
ce fut les flics qui me retrouvèrent, deux jours après, au même endroits comme personne n'arrivais à me retrouver. Ils me redressèrent, m'asseyant sur la chaise à bascule, me demandant ce qu'il s'était passé. Je les regardait, les entendais mais ne les écoutais pas: Le soleil qui passais à travers la grande porte ouverte me piquant les yeux et la gorge sèche me demandant à boire, à boire, à boire. Mon regard, d'ailleurs, ne quittait pas la veine du cou du plus vieux.... Pourquoi j'avais tant envie de le mordre?
Plus tard, la une du journal parlais de la bête enragé qui avait tuer deux agents dans un entrepôt, les vidant de leurs sang. Quelques page plus tard, dans les disparus, le nom d'Alex Bishop avait été rajouté...
Alex Bishop... C'est moi. Voilà 40 ans que je suis partie de New-york, aujourd'hui, j'y revient pour travailler à l’hôpital. Je n'ai pas changer de corps, juste de caractère. On me dit mutant, je me dit vampire raté... Mon gêne de mutation ayant réagit à la morsure me rendant ni vraiment vampirique, ni vraiment mortel. Mais qui je suis vraiment, ça, vous ne le saurez qu'en prenant ma main et en vous glissant sous la douche avec moi. Oserez-vous? ~