Il était une fois une belle petite fille du nom de...STOP! Non mais c'est quoi cette phrase débile qu débute toujours tous les contes? Comme cette stupide phrase qu'on trouve toujours à la fin: et il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Non mais sérieux? Comme si ça pouvait être vrai! Et vous croyez rendre service aux gamins en leur racontant ça? La vie, ça a jamais été un conte de fée! Vous voulez que je vous parle de moi? Très bien, mais je vous préviens, je suis loin d'avoir eu une vie heureuse jusque là.

Je suis née à New York, dans un quartier paumée avec des parents qui étaient loin de rouler sur l'or. Oh ils n'étaient pas pauvres, mais ils étaient loin d'être riches. Ils avaient juste assez pour vivre. J'ai donc grandis dans un petit quartier de New York, dans une maison qui était loin d'être très grande, pas le grand luxe quoi. Mais je m'en fichais, pour moi tout ce qui comptait, c'était d'être heureuse. Pouah! Ce mot me rend malade. Qu'est-ce qu'on peut être naïf quand on est gosse! Mais qu'importe, j'étais donc heureuse, j'avais de supers parents, et même si on roulait pas sur l'or, ils me gâtait quand même pas mal. Mais bien sûr, tout finit par changer un jour. Ca a commencé en primaire, à cette époque, j'étais loin d'être celle que je suis aujourd'hui, et je n'étais pas aux goût de mes petits camarades, qui pour la plupart, étaient bien plus riche que moi. Pas très difficile vu les pauvres revenus de mes chers parents. Je ne possédais pas des vêtements de marque, je n'étais pas spécialement jolie à cette époque là. Je suis donc devenue leur victime attitrée.

Ca a continué au collège, et c'est lors de ma première année que j'ai pris conscience de mon pouvoir. Et ce fut bien plus pire. Non seulement je ressentais les sentiments des autres, qui a eux seuls me rendaient déjà à moitié folle, mais la mienne était doublée. C'était atroce, une douleur atroce qui aurait très bien pu me rendre folle. Mais j'ai tenu bon. Malheureusement, trop naïve, trop confiante envers mes parents, je leur ai raconté, ils m'ont cru folle. Je ressentais leur émotions comme si c'était les miennes. Et un enfer qui a duré trois bonnes années à commencé. Ils m'ont d'abord enfermé. Ils me croyaient folle, forcément, il refusait qu'on puisse l'apprendre. Je ne pouvais plus sortir, puis les coups ont commencés à pleuvoir. Je ne savais pas encore me défendre à cette époque, et j'étais bien trop faible face à mon père. Vous imaginez? La douleur des coups, mais en plus l'afflux des émotions de tout ceux qui se trouvent dans votre rue? Ca provoque une douleur tel que vous ne souhaitez qu'une chose, que ça cesse. Vous souhaitez mourir. Mais j'ai tenu bon.

A mes seize ans, j'ai enfin eu l'occasion de fuir cette maison qui n'était plus qu'une prison pour moi, une salle de torture. Mes parents étaient sortis, et ils avaient pour une fois oublié de m'enfermer dans cette pièce qui était devenu ma prison. J'ai saisis l'occasion et je suis partis. Mais ce qui m'attendait au dehors n'était pas moins douloureux, tout un flot d'émotions m'ont atteinte, ne contrôlant pas encore mon pouvoir, j'ai à de nombreuses reprises, faillis m’évanouir. Mais j'ai tenu bon, j'avais l'impression que mon crâne allait exploser, mais je continuais de marcher, aveuglé par cette douleur. Puis je l'ai rencontré, Magnéto. Je ne sais pas si c'est par pitié, ou parce qu'il a décelé un certain potentiel en moi, mais il m'a prit sous son aile. Il m'a aidé à apprendre à contrôler mon pouvoirs. Et j'ai rejoins sa bande.

En parallèle de mon apprentissage pour contrôler mon pouvoirs, j'ai souhaité apprendre à me battre, pour que plus jamais je n'ai à revivre ça. Je me suis également mis au tir à l'arc, domaine dans lequel j'ai vite excellé. Je me suis joins à la cause que Magnéto défendait, car elle faisait partie de mes convictions. J'avais compris, au contact de mes parents, que les anti mutants sont des personnes qu'il faut éliminer, ou du moins, empêcher de nous nuire. Bien que je n'ai aucun scrupule à tuer ce genre de personne. J'ai perdu tout semblant de sentiments humain lorsque mes parents ont commencé à me battre, pour la simple raison que je possédais un pouvoir. Les humains ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, et ils sont capable de tout pour débarrasser la terre de personne comme nous.

Ca fait maintenant presque dix ans que je suis partie de chez moi et que j'ai rencontré Magnéto. Et mon désir n'a pas changé, tout comme mes convictions.

Alors, vous voyez, la vie, ce n'est jamais un conte de fée. Oh elle peut être heureuse, mais il y aura toujours des moments de noirceurs dans la vie des gens.