Le sulfure d’ammonium. Ça n’avait pas traversé son esprit tout de suite, c’était juste un nom après tout. Il en avait utilisé en cours de physique-chimie, en utilisant des gants bien sûr. Et puis, à mesure que le cours passait, l’idée germait en Hayden, comme une mauvaise herbe qui envahissait tout. Il avait passé le reste de son cours à imaginer le reste de son plan diabolique, et surtout, surtout, à se demander qui faire intervenir dedans. Et puis lorsque la fin du cours arriva, il savait déjà ce qu’il fallait faire, avec qui, et comment. Le professeur semblait bien pressé de quitter la salle, et les laissa en autonomie ranger leurs paillasses avant de changer de cours. Il avait remarqué le petit manège de ce professeur, qui avait une manière assez incroyable de leur fausser compagnie cinq minutes avant la fin véridique du cours. Hayden avait alors mené sa petite enquête, et il paraissait que madame Black Widow prenait sa pause au même moment. Alors peut-être que M. Hershing avait très envie de voir la jolie rousse un petit moment… Même si Hayden aurait pu lui dire qu’il avait déjà bousillé toutes ses chances rien qu’avec son physique et son métier… Enfin bref, le fait était qu’après avoir rangé rapidement sa paillasse, il était allé prendre quelques flacons de sulfure d’ammonium, si précautionneusement qu’il avait l’impression de transporter sa vie en boîte. Ce n’était pas extrêmement dangereux, mais c’était quand même un peu corrosif, alors il fallait faire attention, surtout en si grande quantité et grande concentration. Il attrapa deux trois boîtes d’allumettes au passage car ils risquaient d’en avoir besoin, et il se faufila en dehors de la salle de cour pour courir prévenir son acolyte de la merveilleuse idée qu’il venait d’avoir.
Le dortoir Kappa Alpha Psi était bien silencieux quand il s’y introduisit comme un voleur, et il entra discrètement dans sa chambre, comme si quelque chose de monstrueux se cachait dans son sac. Heureusement pour lui, son acolyte de toujours était là, sur son lit. « Davy ! Eh, j’ai eu une putain d’idée tout à l’heure en cours de chimie. Regarde ce que j’ai ramené. » Il s’approche, ouvre le sac et dépose sur la table les allumettes et me sulfure d’ammonium. « Il nous faut des récipients pour faire un mélange, et après mon pote, tu sais ce que ça va donner ? » Il laisse un instant planer le suspense, haussant les sourcils pour essayer de lui faire deviner plus aisément (ça ne servit pas à grand-chose). « Bon par contre, faudra penser à ramener le sulfure avant que quelqu’un ne se rende compte qu’on l’a, parce que tonton Stark ne serait pas content s’il l’apprenait. T’es partant ? »
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: L'idée du siècle ♣ Davy Dim 24 Jan - 10:54
L'idée du siècle Hayden & Davy
Je m'étais enfin installé dans la chambre de ma toute nouvelle Fraternité. Je ne sais même pas pourquoi j'avais accepté d'entrer dans cette maison, après tout, qu'est-ce que j'en avais à foutre d'être frère pour toujours avec des gens que je ne connaissais pas ou peu, ou même, que je connaissais trop bien. C'est comme si l'on m'avait piégé pour me dire que j'avais une dette éternelle envers mes frères et soeurs de fraternité, toute ma vie je ne pourrais plus jamais y échapper. Enfin bref. La seule bonne nouvelle, c'est que je partageais ma chambre avec un type que j'appréciais beaucoup. Je l'avais rencontré à mon arrivée à l'Académie, et depuis, nous avions développé une amitié très complice. Il se rapprochait peut-être même de ce qui était mon meilleur ami. Ouais, on pouvait dire cela.
J'observais longuement ma nouvelle chambre, c'était cool en fait, j'étais plus tranquille. Je n'avais qu'un seul coloc, et celui-ci était sympa. Les douches communes étaient tranquilles, les toilettes étaient propres, et la maison était belle. Que demander de plus ? Ah, seul bémol, Daenarylis était dans la fraternité, je n'aimais pas trop le fait de cohabiter avec elle, et d'ailleurs, elle non plus. Mais nous nous étions arrangés, nous faisions un effort pour ne pas se trouver dans la même pièce au même moment, au moins, on était tranquilles....
J'attrapais mon ordinateur portable puis m'installa sur mon lit afin de pouvoir faire une petite partie de League of Legends, lorsque tout à coup, Hayden entra, un air incroyablement malicieux sur le visage.
Je connaissais ce regard, c'était celui qui disait : eh mec, allons faire des conneries ! Et bien entendu, comme si je n'avais aucun respect pour la notion de règlement, je suivais le mouvement, trop heureux de faire parti de quelque chose pour refuser une telle proposition.
- Qu'est-ce que c'est ?
Hayden m'avait annoncé en entrant qu'il avait eu une super idée. Soit, maintenant il fallait qu'il m'en dise plus. Mais au lieu de ça, il me montra. A la vue de la sulfure d'ammonium, je ne pus m'empêcher de sourire, et puis... Vu la quantité, on pouvait en faire un paquet. Je me levais alors du lit, puis regarda mon ami d'un air taquin. Sortis un petit coffre en métal de sous mon lit puis l'ouvris avec précaution. Elle contenait plusieurs petits bocaux de salmonelles que j'avais piqué l'autre fois en biochimie.
-Imagine ton idée, combinée à mon idée, et imagine qu'on déploie notre bébé dans des locaux non loin d'ici.
Invité
Invité
Sujet: Re: L'idée du siècle ♣ Davy Lun 25 Jan - 16:14
24 Janvier
L'idée du siècle
Hayden était super content de partager sa chambre avec Davy. Il avait pas un pouvoir super top, d’ailleurs le télépathe avait souvent peur de s’approcher de lui de trop près, mais c’était un peu le moins dérangé de toute la fraternité. Au moins, il savait être calme quand il le fallait, et déjanté pour les meilleurs moments, alors c’était parfait pour Hayden, qui, même s’il était un fêtard dans l’âme, avait souvent ses moments plus détentes, à lire un bon bouquin dans la chambre, ou simplement jouer quelques accords de guitare sans forcément avoir deux grammes dans le sang. Il y avait aussi quelque chose de super chouette avec Davy, c’est qu’il aimait les jeux vidéo ; et comme c’était un peu la vie d’Hayden, ils passaient souvent une bonne partie de la nuit sur des MMORPG en ligne, ou autre.
Il y eut un petit instant d’attente alors que tous les neurones de Davy s’activaient pour que mon idée sympa, devienne une idée monstrueusement géniale. Il sourit, montrant ses dents de carnivore devant l’idée qui germait peu à peu dans son esprit. Finalement il se leva de son lit, lança à Hayden ce genre de regard qui faisait un peu peur et s’accroupis à côté de son lit. Il en sortit un coffre en métal qu’Hayden n’avait jamais vu. « T’en as d’autres, des trucs chelous comme ça planqué dans notre chambre ? Non mais que je sois au courant hein. » Il lui fit un clin d’œil pour lui montrer qu’il s’agissait d’une taquinerie ; chacun avait le droit à son jardin secret, après tout, même si c’était un peu hypocrite de la part d’Hayden de dire ça, vu la tronche de son pouvoir. Son ami ouvrit le coffre comme s’il s’agissait du graal, avec une infinie précaution qu’il ne lui connaissait pas. Il se pencha un peu en avant pour avoir une meilleure vue sur le contenu du coffre, et aperçut de nombreux petits bocaux. « Attends mec, je te suis pas trop là. Tu sais que c’est pour foutre la gastro ce genre de trucs ?! Tu veux qu’il y ait une épidémie de gastro pendant trois semaines ou quoi ? Et pourquoi tu gardes ce genre de choses sous ton lit ? Ouais, non, en fait, garde-le pour toi, j’ai même pas envie de savoir. » Hayden sort le produit biochimique de son sac et le pose sur la table, ainsi que le paquet d’allumette nécessaire pour réaliser les bombes. C’était la première fois qu’il allait en faire, mais internet allait venir à leur rescousse. « Par contre, l’idée de le déployer partout sauf chez les Kappa Alpha Psi, j’adore. Faut bien qu’on leur montre qui on est. »
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: L'idée du siècle ♣ Davy Mar 26 Jan - 10:55
L'idée du siècle Hayden & Davy
Je fus troublé par sa réaction. Je savais ce que je faisais, j'étais un cerveau niveau sciences. Sans lui montrer que ce petit con m'avait vexé, je refermais doucement ma boîte avant de la poser sur le bureau, puis souleva mon matelas avec fierté, des boîtes métalliques, j'en avais des tonnes, et seul moi savais ce qui se trouvait à l'intérieur.
Je me tournais vers Hayden, puis avec un sourire niais, et une petite danse des sourcils qui voulait dire : et ouais, j'en ai pleins alors ta gueule. Je replaçais mon matelas, mon oreiller et mes draps.
Je savais que j'étais un mec bizarre, et je devais avouer que j'étais quelqu'un qui collectionnait des choses encore plus étranges que moi, et qu'il m'arrivait de les oublier souvent. Heureusement pour moi, je ne me faisais jamais prendre, ou alors tout le monde savait ce que je piquais, mais ayant peur des représailles, comme par exemple, une petite toucherie par ci par là, ils ne disaient rien.
Ces petites merveilles, je les avais piqué en sortant des cours. J'avais remarqué que le professeur de Biochimie en avait rapporter des tonnes pour mon cours du lendemain. Aussi, je me disais que si certains bocaux disparaissaient, ce n'était pas trop grave.
Hayden, me parla alors comme si j'étais un inculte. Je fronçais les sourcils, bien entendu que je le savais, sinon, pourquoi je prenais autant de précaution avec ces bocaux... D'un regard, je regardais si mes mains étaient bien gantées, puis donna un coup sur le front de mon meilleur ami avec la paume de ma main.
- Hayd t'es vraiment trop con quand tu t'y mets ! Acceptes mon génie, t'inquiète, j'ai mon mini labo, on y touchera même pas à ces saloperies.
En bon chimiste que j'étais, j'avais apporté dans mes valises mon petit kit de laborantin que ma mère m'avait acheté au salon scientifique de Chicago plusieurs années auparavant. Je n'avais évidemment pas de bec bunsen, mais un briquet tempête faisait largement l'affaire si besoin. Je m'installais à mon bureau, puis observa longuement Hayden.
- J'ai les cibles parfaites pour ça... Que dirais-tu de voir toutes les salopes de la fraternité féminine avoir la chiasse ? Genre les meufs qui te regardent de haut parce que soi disant elles valent mieux que toi ? Genre les meufs elles auront zéro crédibilité en remballant un pauvre mec alors qu'elles sont entrain de pleurer leur race pour pas tout lâcher dans les couloirs. Et vive le ménage dans la sororité.
Je commençais déjà à installer éprouvettes, becher, et pipettes graduées sur mon bureau tout en continuant de regarder le garçon. J'inspirais profondément, puis me leva afin de prendre deux blouses dans mon armoire.
- Et puis, penses aussi que personne ne saura que c'est nous, après tout... je veux pas être méchant mais, c'est loin d'être des têtes ici. Autant dire qu'ils sont probablement tous dotés d'un Q.I comparable à un lombric. Alors t'inquiète, tout est cool.
Invité
Invité
Sujet: Re: L'idée du siècle ♣ Davy Jeu 28 Jan - 20:41
24 Janvier
L'idée du siècle
Davy avait une putain… de… il ne savait même pas quoi bordel ! sous son lit. Il y avait des boîtes de toutes les tailles, sous son putain de matelas. Hayden regarda l’arsenal un moment, clignant des yeux sans bien comprendre, sans vouloir comprendre presque, parce que ça lui semblait trop gros pour être vrai. Alors qu’Hayden continuait à faire comme un poisson que l’on sort hors de l’eau, Davy en profita pour lui foutre une petite tape sur le front. Après un instant de panique, l’empathe réalisa que son pote avait bien pensé à foutre ses putains de gants – et il y avait trop de putains dans ces pensées pour que cela reste cohérent. « Ok ok le génie, je te laisse tranquille avec ton put… de labo, mais juste, promets-moi que tu ne feras rien tomber par mégarde. Parce que génie ou pas, ami ou pas, je te jure que je change de chambre ! » Il s’esclaffe un peu, effaré par ce qu’il vient de découvrir mais aussi impressionné par Davy, qui semblait d’ailleurs bien fier de lui au passage. Il ouvrit alors sa valise, et il sortit un kit de laboratoire sous les yeux de son colocataire. « Ecoute, si j’avais su que t’étais le Père Noël je serai venu plus tôt, hein… T’as quoi d’autre d’intéressant dans ton bordel ? Tu cacherais pas un petit demi-million de dollars quelque part, pour faire profiter ton meilleur ami Hayden… hm ? » En tout cas, le mutant nota quelque part dans sa petite tête que s’il avait un soucis, la mafia au cul, une femme enragée sur le dos, ou même si une bombe nucléaire menaçait d’extinction la planète Terre, il fallait absolument qu’il aille voir Davy. Ce mec devait avoir la réponse à tout, et ce n’était certainement pas 42.
Il installa ses éprouvettes, ses bécher et ses pipettes graduées sur le bureau après lui avoir exposé son plan diabolique d’intoxiquer toute une fraternité. « Rappelle-moi de ne jamais devenir ton ennemi, ok ? » Ca non plus, il ne valait mieux pas que ça arrive. Lui il était venu avec une petite idée à la con sans conséquence, et voilà que Davy organisait la Troisième Guerre Mondiale. Enfin, pas que ça le dérangeait vraiment, il voulait faire une connerie, il était servi là. Et là, cerise sur le gâteau, il sortit deux blouses de SA PUTAIN D’ARMOIRE. La mâchoire d’Hayden manqua de se décrocher quand il comprit qu’en fait, Davy avait simplement déplacé le laboratoire dans leur chambre. « Et puis, pense aussi que personne ne saura que c’est nous, après tout… je veux pas être méchant mais, c’est loin d’être des têtes ici. Autant qu’ils sont probablement tous dotés d’un QI comparable à un lombric. Alors t’inquiète, tout est cool. Ahhh, mais je m’inquiète pas, Davy, si on se fait prendre je m’en fous je balance que c’est toi le génie de toute l’opération. Moi je suis juste le gars aux gros muscles. » Je ne peux pas m’empêcher de rire en voyant deux crevettes comme nous organiser une rébellion stupide dans les locaux de l’académie. Il plaça le sulfure d’ammonium sur la table, et enfilant blouse, gants et lunettes de protection, il laissa faire le « génie de la science ». Bizarrement, il avait pas bien envie d’y mettre ses mains. Lui il était plus chimie du cerveau que chimie des ingrédients. « Mais juste un truc Davy. Fallait marquer ça sur le contrat avant qu’on soit en coloc, huh. Parce que ton petit ‘je suis un gars sans problème qui geek sur LOL toute la journée’, tu peux te le foutre où je pense. »
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: L'idée du siècle ♣ Davy Jeu 28 Jan - 21:02
L'idée du siècle Hayden & Davy
Alors que je m'affairais au travail, le garçon ne put s'empêcher de déblatérer un flot de paroles ininterrompues, et je du arrêter mes actions afin de me concentrer sur son monologue interminable... J'arquais un sourcil lorsqu'il me compara au Père Noël, puis laissa échapper un petit rire lorsqu'il me demanda si je ne cachais pas une petite fortune dans mon petit bordel à peine visible.
Je regardais mon côté de la chambre avec malice, puis me pinça les lèvres. Il était vrai que si l'on considérait mes affaires comme des biens monétaires, j'en avais pour une petite fortune, mais le fait était que ce n'était pas de l'argent liquide, et que pour revendre mon trésor, il faudrait un bon mensonge et un acheteur idiot.
- Nan désolé, si j'avais des thunes je vivrais pas dans une chambre Universitaire.
Et alors qu'il recommençait à vomir son flot de paroles, je me remis au boulot. Le garçon me menaça de tout balancer si ça tournait mal, à cet aveux, je ne pus m'empêcher de le regarder de nouveau. Je n'avais jamais vu un mec avec aussi peu de couilles que lui. Zéro crédibilité ! Zéro couilles, et zéro tout court en fait. Je n'avais pas de mot pour décrire à quel point j'étais déçu qu'il ne soit pas aussi enthousiaste que moi. j'avais créé un plan d'enfer, et lui, ne pensait même pas à tout ce qui nous tendait les bras, toutes les possibilités que nous avions à exploiter sur ce campus. Nous pourrions devenir aisément les connards invisibles de l'Académie, mais lui, ne voyait que le négatif. En fait, Hayden était relativement chiant comme mec, il aimait trop les règles pour être à fond dans un délire mégalo comme le mien.
Je me raclai la gorge, puis me remis une fois de plus au boulot. Et alors que je commençais à créer les petits bijoux qui nous serviraient à faire une attaque furtive et pleine de bon sens, je me retournais de nouveau vers le garçon qui venait à nouveau de montrer à quel point il n'avait pas de burnes.
- Mec, vraiment, achètes toi une bite et une paire de testicules. TOut va bien se passer bordel, rien à craindre. Et puis, de toute façon, tu m'as bien regardé ? Ca se voit de suite que je suis un mec à problème.
Ma mixture prenait forme alors que je la contemplais avec amour. Bientôt, je l'enfermerais dans une fine couche de plastique, qui se romprait aux moindres contacts violents. Les jetés contre un mur ou sur le sol suffirait. Ou bien, pendant leurs absences, nous pourrions entrer dans les chambres unes à unes, et déposer les petites boulettes sur le lit, afin qu'elles éclatent directement sur elles, pour un effet dramatique....
Accueil 
