Les médecins... Quelle bande d’idiots... Ils m’ont dit que je devais aller à la piscine pour m’aider à aller mieux. J’avais tout fait pour y aller seul la plupart du temps même si je doute réellement que cela m’aide. Ils ne savent pas ce que j’ai, comment peuvent-ils dire que telle ou telle chose puisse m’aider ? Les abrutis finis. La plupart du temps, j’arrivais à être seul et je venais ici tous les jours avec le secret espoir que cela marche.

Mais en vain et bientôt mes pensées envahissaient ma tête. Pourtant, aujourd’hui je me sens bien. Pour la première fois depuis des semaines. Je n’ai pas cette impression étrange de m’étouffer dans mon propre corps et je me demande avec une pointe d’amusement si cela n’est pas annonciateur d’une bonne chose. Mais mon euphorie ne dure jamais longtemps et mon cœur commence doucement à s’emballer sans aucune raison valable et il a fallu que je prenne une énième pilule pour le calmer. Mon humeur se fait donc un peu plus agacée et j’entre dans le bâtiment pour aller me changer, mon air boudeur toujours sur mon visage. J’ai l’air constamment en colère, mais je m’en fiche totalement.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’il y avait quelqu’un dans la piscine. La barbe ! J’avais juste envie d’être tranquille et il y avait ne personne déjà présente. Je soupire d’agacement avant de finalement me diriger vers la piscine. Mais... Oh, quelle agréable surprise. Wanda Maximoff. La mutante ultime était présente dans la piscine. Un petit sourire se forma finalement sur mes lèvres, c’était bon pour mon business ça. Elle pourrait me servir pour mon plan. J’avais vu dans les dossiers du SHIELD son passif, il fallait que je sache si elle était du même bord que moi ou si elle avait décidé de rejoindre le bon côté de la force. Je vais poser ma serviette dans un coin avant de me mettre doucement à l’eau. Je ne peux pas m’empêcher de la regarder, elle était plutôt mignonne en plus... Mais je n’ai pas le cœur à cela pour le moment, je veux que le mode brûle devant mes yeux. Elle revient vers moi et je profite du fait qu’elle soit proche pour lui parler :

« Bonjour. Je vois que je ne suis pas le seul à venir tôt pour être tranquille. Habituellement il n’y a personne à cette heure-ci. »

Allons-y en douceur.